Critiques

Il s’agit d’un livre pour « jeunes adultes » et du premier épisode d’une série. Certains préféreront attendre que la série se soit développée pour la découvrir, ce premier volume ne faisant que présenter les personnages et les questions qui se posent à eux. Avec de surcroît une construction en abyme, puisque nous avons une narratrice qui, tout en vivant une histoire à tiroirs, raconte à ses interlocuteurs – geôliers – une aventure qui se déroule dans le même futur post-apocalyptique où elle-même se trouve.

Dru a 17 ans et va au lycée. Là s’arrête ses caractéristiques normales. Sinon, elle s’entraîne au corps à corps ou au tir au pistolet chargé de balles d’argent. Ah oui, Dru est la fille d’un ancien militaire qui consacre sa vie à détruire tout ce qui est nuisible, tel que zombies, vampires ou bien encore poltergeists. Et Dru l’aide car elle a la Sensibilité, c’est-à-dire la capacité de sentir tous les phénomènes paranormaux.

L’invasion des Aliens a été contenue et le chasseur d’Aliens Anders Kramm a pu se laisser cryogéniser. Jusqu’au jour où on le réveille parce qu’une nouvelle attaque d’Aliens semble avoir eu lieu sur la planète C-3 L/M, partagée entre deux compagnies dont Weyland-Utani. Et Kramm va se trouver confronté à bien pire que les Aliens, les machinations du PDG de Wetland-Utani.

Une histoire de vampires… Oui, encore une histoire de vampires. Certes ! Mais quelle belle écriture, quelle belle érudition. Ca fait plaisir à lire. Etienne Flandres, jeune professeur, doit faire face à l’horreur. On sait que les vampires sont immortels, mais quelle est leur origine ? Chaque vampire se souvient qu’il fut un jour humain et c’est cela qui le rend si dangereux. Etienne est-il prêt pour un combat sans merci ?

Il y a une double bizarrerie dans le fait que le premier livre ait reçu plusieurs prix dont certains de « fantasy ». La première part de cette bizarrerie tient au fait que, normalement, ce roman n’est pas de la « fantasy », mais un roman historique, même si le lieu n’est pas explicité. Je suis sûr que Justine saurait placer sur une carte les lieux évoqués et qu’un chercheur attentif pourrait les identifier, à moins qu’il n’y ait eu création de lieux fictifs apparentés à des lieux réels. L’époque non plus n’est pas indiquée, en tout cas dans le premier volume.

Enfin un authentique grimoire illustré de sorcellerie. Amateurs de sombres pouvoirs, découvrez toutes les facettes de la magie et de son histoire, depuis l’utilisation des pentacles et des formules magiques jusqu’aux rituels païens les plus étranges !   Ah, les ouvrages d’Edouard Brasey ! On ne peut qu’admirer car pareille somme de connaissances ne nécessite aucune critique ! Ou alors il faut s’avouer être plus féru que l’auteur dont la passion du surnaturel a quelques brassées (Oh, j’ai osé le vilain jeu de mots) d’avance sur beaucoup et sur moi, certainement.

C’est un grand jour pour Sam Vimaire car son épouse doit accoucher de leur premier enfant. La tension du commissaire du Guet est à son comble, aussi décide-t-il d’agir et d’intervenir lors de l’arrestation de Carcer, un assassin vicieux totalement dérangé. La traque du bandit mène le Guet aux abords de la Bibliothèque de l’Université Invisible et c’est alors qu’un (mauvais ?) coup du sort fait disparaître Vimaire.

Certains secrets sont inavouables, mais serions-nous prêts à mourir pour les cacher ?

En vingt-cinq ans de carrière, Patrick Eris a été à la fois traducteur, romancier, parolier, anthologiste, éditeur et nouvelliste. Ce recueil de vingt-deux nouvelles présente un auteur de fantastique moderne bien ancré dans son époque. Chaque texte frappe là où il faut, fait mouche.

Ce n’est sans doute pas le premier livre dans lequel nous avons une confession du Diable, ou plutôt ici du premier des anges déchus, Lucifer. Auquel, à la veille du Jugement dernier, Dieu propose la rédemption, au prix d’une vie passée dans le corps d’un mortel sans commettre de péché. Et nous suivons le mois d’essai par Lucifer du corps d’un écrivain suicidé, mois à la fin duquel le démon devra décider d’accepter ou de rejeter l’offre divine. Mois qui lui sert à profiter comme jamais des joies de l’incarnation (mais est-ce la première ?