Soumis par Georges Bormand le mar, 02/12/2014 - 00:00
Comme le dit l'adage, le mieux est l'ennemi du bien. Et, à vouloir mettre trop d'idées dans un seul roman, Lorris Murail a, à mon avis, rendu celui-ci difficilement lisible pour les lecteurs auxquels il est destiné, des jeunes qui n'ont pas, encore, l'habitude d'intrigues à ressorts multiples et à enchaînements compliqués. Sans compter que, à mon avis, il a laissé quelques détails mal assurés, en particulier un twist final que je trouve superflu et mal assuré.
Soumis par Chris de Savoie le lun, 01/12/2014 - 00:00
Le futur, Los Angeles. La cité est divisée entre la Zone-Rat où zonent les ratés, les prostituées et leurs macs, et le comté d'Orange où règnent les puissants, qui s'adonnent à tous leurs vices. Chirurgien, artiste, Adder sculpte et transforme les corps des prostituées afin qu'elles puissent contenter les fantasmes inconscients de leurs clients. Il est adulé par tous ceux qui peuvent assouvir leurs perversions grâce à son don.
Soumis par Georges Bormand le sam, 29/11/2014 - 00:00
Dans cette novella de 1969, James Blish place ses personnages devant la perspective d'une fin du monde par tremblements de terre causés par les activités humaines (creusements inconsidérés, dépôts en sous-sol, et effet de serre). Le cri d'alarme est classique (même si le texte de Blish a été un des premiers, on ne saurait faire abstraction de tout ce qui est paru plus récemment pour le regarder), mais cette nouvelle nous montre une grande originalité dans les réactions des personnages, en particulier celles qui portent sur l'évaluation de la « solution » proposée, la fuite...
Soumis par Georges Bormand le jeu, 27/11/2014 - 00:00
Robert Holdstock a écrit plusieurs romans ou nouvelles fantastiques, œuvres où la volonté d'explication des personnages rationalistes est mise à mal par une réalité qui refuse de se laisser expliquer. C'est ce qui arrive dans ce roman, qui date de 1978, à son principal héros, un chercheur américain installé à Londres, Lee Kline, rationaliste convaincu à la recherche des explications de certains faits étranges, comme ceux liés à une pierre gravée que son Institut a dans ses collections, et qui provient d'une petite ville de la campagne britannique, Higham.
Soumis par Georges Bormand le jeu, 27/11/2014 - 00:00
Il s'agit d'une suite de nouvelles-feuilletons parues au début du vingtième siècle (essentiellement 1911-1912) dans des revues. Elles possèdent donc ce charme suranné et, néanmoins, la fraicheur des textes originaux de cette époque, ainsi qu'un certain mépris de la vraisemblance : que Miss Lee, qui ne cache même pas sa capacité exceptionnelle à la lecture sur les lèvres, puisse se sortir de situations où elle a manqué de prudence (litote) peut parfois demander une élévation du niveau de la suspension d'incrédulité associée à la lecture d'une fiction.
Soumis par Georges Bormand le mer, 26/11/2014 - 00:00
Ce conte satirique, dont le héros robot reprend le nom d'un personnage de fiction du 19e siècle encore connu des Américains, est avant tout une suite de traits d'humour sur la politique américaine, de caricatures de ses acteurs et des principes et mensonges usuels. Ceci étant, le robot, rejetant sous le vocable de « progrès » toutes les destructions et les abandons de méthodes traditionnelles plus utiles à long terme, tient un discours qu'on qualifierait aujourd'hui d'écologique et de « croissance zéro ».
Soumis par Christophe Corthouts le mar, 25/11/2014 - 00:00
Il était une fois en Floride, cinq ados partis à l’aventure. Ils vous feront rire. Pleurer. Frissonner. Mais ce qu’ils affronteront les changera à jamais. C’est sur ce crime que j’enquête… parce que le mort, c’est moi.
Membre de La Ligue de l’Imaginaire dont la production est certainement moins pléthorique que celle d’un Maxime Chattam ou d’un Franck Thilliez, Patrick Bauwen n’en est pas moins un auteur de talent, qui synthétise avec brio une série d’influences anglo-saxonnes.
Soumis par Georges Bormand le lun, 24/11/2014 - 00:00
Au départ, on croit à une situation simple, où la guerre avec les Vugs, habitants de Titan, serait cause de la dépopulation et de l'allongement des vies des terriens. Depuis l'armistice avec les Vugs, les terriens ont un système néo-féodal séparant la population entre Possédants, seuls autorisés à participer au jeu qui a remplacé la politique par des parties de Bluff, sorte de poker-monopoly, et non-Possédants, au service des Possédants.
Soumis par Georges Bormand le sam, 22/11/2014 - 00:00
Encore une fois, comme dans IF 837, Jean-Michel Calvez met en scène les insuffisances de la politique de recherche des vaisseaux d'exploration terriens confrontés à des formes de vie et de science qui sortent des normes prévues et des modes de comportements imposés par des prévisions trop limitées. Et quand il rappelle dans ce roman les précédents accidents, on en vient à se demander comment les sociétés de recherche peuvent encore exister...
Soumis par Marylise Dufour le ven, 21/11/2014 - 00:00
Alice a un don. Les liens entre les individus lui apparaissent sous forme de fils lumineux. Un phénomène inexplicable qu’elle a appris à dissimuler... et à utiliser pour démasquer les hommes infidèles et venger les femmes trompées. Mais au fond, Alice aspire à retrouver une vie « normale », celle du bureau, des collègues et des relations simples. Son nouveau job dans un cabinet de recrutement semble lui offrir tout cela, et plus encore.
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