Littérature

Laura Caxton a appris à combattre les vampires auprès du célèbre Arkeley, LE tueur de vampires. Blessé, diminué, ce dernier se contentait de surveiller Justinia Malverne, la dernière vampire qu’une décision de justice empêche de tuer. Jusqu’au jour où le seul moyen de combattre des vampires fut pour Arkeley d’en devenir un. Il avait promis à Laura qu’il viendrait la trouver, pour qu’elle l’achève, pour qu’elle le libère avant qu’il ne devienne un monstre. Il l’avait promis. Il l’avait cru.

Contrairement à ce que croient certains, le thème du vampire, comme nombre d’autres thèmes légendaires ou cryptozoologiques, a déjà été abordé un certain nombre de fois par la science-fiction. Et si, dans sa postface, Jeanne-A se croit autorisée à rajouter à la liste de vampires de romans de SF qu’elle cite la Gorgone Shambleau, je crois bien que Northwest Smith, L’aventurier de l’espace de C. L. Moore a aussi rencontré un vampire dans ses pérégrinations à travers le système solaire.

  Les livres " Omnibus ", véritables briques de références et de… référence, ne m’ont jamais déçu ! Et celui-ci, consacré au thème séculaire du vampire, ne faillit pas à la règle. Les plus grands auteurs se retrouvent au sommaire de ce recueil éminemment précieux pour tout amateur de "dents longues" qui se respecte : Bram Stoker, Sheridan Le Fanu, Anne Rice, E.T.A. Hoffmann, Richard Matheson, S.P. Somtow…

Le Belial inaugure une nouvelle collection de livres consacrés aux pulps de science-fiction. Le premier roman Les vandales du vide est écrit par Jack Vance, et traduit par Pierre-Paul Durastanti. Pour ajouter une note vintage à celui-ci, la couverture est dessinée par Caza, un illustrateur habitué depuis des décennies à mettre en valeur des scènes des romans de Jack Vance et d’autres auteurs. On ne pouvait pas mieux rêver.