Soumis par Georges Bormand le lun, 24/11/2014 - 00:00
Au départ, on croit à une situation simple, où la guerre avec les Vugs, habitants de Titan, serait cause de la dépopulation et de l'allongement des vies des terriens. Depuis l'armistice avec les Vugs, les terriens ont un système néo-féodal séparant la population entre Possédants, seuls autorisés à participer au jeu qui a remplacé la politique par des parties de Bluff, sorte de poker-monopoly, et non-Possédants, au service des Possédants.
Soumis par Georges Bormand le sam, 04/10/2014 - 19:46
Ce dernier roman paru de Richard Matheson n'est certainement pas une œuvre majeure. Le thème en est très proche de celui de {La forêt des Mythagos}, l'histoire d'un homme qui rentre en contact avec les fays. Même s'il est traité de façon différente, il n'apporte rien de vraiment nouveau, que le plaisir de lire une autre histoire du même genre, moins profonde et moins évocatrice malgré tout.
Soumis par Georges Bormand le mer, 27/08/2014 - 00:00
Ce roman, qui présage Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques et dont je me demande s'il n'a pas influencé le scénario de Blade Runner (bien qu'humaine, la Pris de ce roman aurait pu servir de modèle à la Priss du film, non ? J'ai cru revoir l'androïde du film en lisant son portrait page 31) semble apporter des idées nouvelles à chaque relecture. Le thème apparent est celui de la création des premiers « simulacres », robots chargés d'imiter les humains.
Soumis par Georges Bormand le mar, 05/08/2014 - 09:04
Ce roman sur la surpopulation envisagée pour la fin du siècle dernier a sans doute un peu perdu de son pouvoir prophétique, tellement les craintes actuelles (réchauffement climatique, d'ailleurs évoqué dans le roman, terrorisme, maladies nouvelles …) surpassent de loin celle de la surpopulation. Pourtant le portrait du New York de 1999 évoqué dans ce roman est une simple caricature de la situation de certaines villes du « tiers-monde », la pénurie alimentaire en plus.
Soumis par Georges Bormand le mer, 30/07/2014 - 00:00
Quand le héros d'un roman se pose le problème de l'intervention d'une puissance supérieure dans les évènements qui lui arrivent, il y a une escroquerie fondamentale à croire que cela peut refléter la même question posée par le lecteur pour les accidents de sa vie parce que rien de ce qui arrive dans le roman ne provient d'ailleurs que de l'imagination de l'auteur, qui peut effectivement s'arroger tous les droits du Dieu Créateur qu'il est par rapport au cadre et aux personnages de son roman.
Soumis par Georges Bormand le ven, 27/06/2014 - 17:08
Il s'agit d'un roman d'aventure situé dans un monde uchronique, ce qui n'est pas la même chose qu'une uchronie : le but n'est pas de présenter les conséquences de la divergence, mais seulement de les utiliser pour justifier et orienter l'action. C'est d'ailleurs en général la manière de procéder de Christophe Lambert qui ne vise aucunement à une réflexion sur l'« Histoire », mais bien à construire un récit dont la cohérence exige la création d'une autre ligne historique. Et c'est bien sûr tout à fait légitime.
Soumis par Equipe Phenix le dim, 20/04/2014 - 07:52
Cela n’est ni un très grand roman de Dick, ni une interrogation sur la réalité ; tout juste une petite aventure plus fantastique que science-fiction. Parti à l’âge de 8 ans de Millgate, la petite bourgade des Appalaches où il est né et a vécu ses premières années, Ted Barton a, soudain, envie de revoir cette ville. Mais tout semble avoir changé et il ne reste plus de traces du passé dont il se rappelle. Ni même de son existence puisque le journal local raconte la mort de son homonyme à la date de son départ... Intrigué, énervé même, Ted Barton essaie de résoudre ce mystère.