Littérature de l’Imaginaire

Dante Valentine est une nécromante : elle entre en contact avec les morts pour révéler leurs dernières pensées. Un jour, c’est le Diable, Lucifer en personne, qui la charge d’une mission fort risquée : tuer le Sans-Nom, Santino, un être démoniaque qui a exécuté l’amante de Dante, la sedayen Doreen. Pour la protéger, le diable lui offre son Aîné, son fils Japhrimel, un démon supérieur qui est à la fois terriblement énervant et horriblement séduisant.

Ulcéré par le refus de son éditeur de publier un roman d’anticipation, le jeune écrivain Herbert George Wells plaque tout et part pour l’Amérique avec sa bien-aimée Isabel. Joli point de départ uchronique pour un ouvrage de littérature jeunesse, domaine dans lequel Heliot excelle, comme on le sait (Alter Jeremy, Ados sous controle, Steppe rouge).

L’Hégémonie est en proie à de sérieux troubles orchestrés par un ennemi aussi puissant que mystérieux. Celui-ci agit par l’intermédiaire de nombreux agents qui ont pour mission de saboter les installations, assassiner des personnalités éminentes ou trahir. D’autres nations inquiètent, comme la Ligue Rouge qui ne donne plus signe de vie, ou la cité neutre d’Équinoxe qui est secouée de violentes crises internes. Le monde court-il à sa fin ? Polaris est un jeu de rôle qui a pour univers une terre dévastée par un cataclysme nucléaire.

Que voilà le cadeau de Noël idéal ! Un beau livre de presque 200 pages, luxueux, agréable à tenir en main et on ne peut plus attrayant pour les yeux grâce à une iconographie de premier ordre. Voyons cela. Cette encyclopédie est organisée chronologiquement. Tout commence par le Diable et l’opposition entre le Bien et le Mal. Voilà où, selon Baudou, il faut chercher l’origine du surnaturel et de l’horreur en Occident. Et voilà pourquoi, en bon Français, il voit dans Le Diable amoureux de Jacques Cazotte (1772), le premier roman fantastique de l’Histoire.