Littérature de l’Imaginaire

Le savoir d’Edouard Brasey continue à nous épater via ce volume dédicacé au(x) démon(s). D’abord un grimoire, plein de conseils, histoires, incantations sur le sujet et la reproduction de deux volumes : les incubes et les succubes paru en 1897 (Jules Delassus) et Le temple de Satan (1915, par Stanislas de Guaïta). L’ouvrage est rouge comme l’enfer, écrit en rouge clair, sur un papier pareil aux autres bibles et grimoires écrits par le même auteur… un ouvrage qu’on imagine aux pages découpées au coupe-feuilles.

Suis blonde ! Malgré le titre, malgré le mot de départ, il m’a fallu quelques temps pour me rappeler de ce second jumper qui intervient dans le film et partage sa tanière dans le désert avec David. Comme l’annonce l’auteur, il a choisi de nous raconter les années de Griffin avant qu’il ne rencontre David. Pourquoi et comment lui est venue cette haine des traqueurs de jumpers ?

Dans le monde enchanté qu’est le royaume de Lorindar, la princesse Danièle reçoit sa demi-sœur qui, après les salutations d’usage, tente de l’assassiner. Sauvée in extremis, la princesse découvre que son univers n’est pas ce qu’il paraît : ses toilettes abritent un passage vers les appartements de la Reine, sa servante est une princesse exilée et, surtout, son amour de mari a disparu. N’écoutant que son cœur, Danièle se lance sur les traces de son époux, à ses risques et périls.

Quatorze nouvelles et un roman parcourent cette anthologie passionnante, mais sans vraiment beaucoup de surprise. Le roman, Les démons D’Abidjan, est un thriller horrifique qui va droit sur les traces d’un certain Masterton que l’on connaît bien. Non ? Le bâton ! Le bâton ! Le bâton ! Un couple se retrouve au beau milieu de l’Afrique à enquêter sur un meurtre particulièrement saignant. Basique, simple, mais efficace. Le roman, dernier de la série Gore, a tout de même le paradoxe de ne pas être plus saignant qu’il devrait par rapport à l’étiquette qu’il porte.