CHERGUI Karim

Bingo Pacquet est un posstit jouissant d’une vie tout ce qu’il y a de plus confortable (à l’exception de ses pieds atrophiés, arthritiques et éléphantiasiques) et rien ne semble pouvoir troubler la quiétude de ses jours. Son bonheur prend malgré tout fin lorsque le magicien Glandalf (sourd, empoté et toussant à plus finir) et une compagnie de nains (tous assez poltrons) arrivent un beau jour pour l’emmener à l’aventure. Ils projettent de braquer le trésor (c’est du moins ce qu’ils prétendent) gardé par Snob, un gros dragon très ennuyeux.

Les Drenaïs et les Ventrians ne sont plus en guerre, les premiers ayant vaincu les seconds. Le Roi Skanda a fait de son ancien adversaire Malikada son nouveau chef des armées, renvoyant également les vieux soldats drenaïs après trente ans de guerre. Ceux-ci sont désemparés, mais trois d’entre eux se retrouvent mêlés à d’étranges phénomènes démoniaques. Ils vont devoir aller au bout d’eux-mêmes pour empêcher la destruction de leur nation. Ce récit se déroule dans une époque où Druss n’est qu’un vague nom issu d’une légende oubliée.

  Après le succès international d’Harry Potter, de son livre et des adaptations cinématographiques, il fallait se douter qu’une parodie allait voir le jour. Voilou, c’est fait. Trois tomes de Barry Trotter nous sont ici offerts pour notre plus grand plaisir. Bien évidemment, on nage dans le cynique, l’humour caustique et caricatural digne d’un Konnar le Barbant ou encore du trio infernal de réalisateur que sont Zucker/Abraham/Zucker qui sont, avouons-le, les pères du foutage de gueule en bonne et due forme.