GECHTER Olivier

Il s’agit d’urban fantasy, c’est-à-dire de roman contemporain mêlant magie et créatures fantastiques à la vie courante. « Genre » qui, selon la manière avec laquelle on le décline, peut être rattaché à la science-fiction « hétéroclite », celle où on admet comme scientifiques les théories paranormales. À partir du moment où l’auteur et le narrateur prétendent regarder de façon rationalistes les actes magiques et introduire des méthodes scientifiques modernes dans leur enquête et dans leur usage du paranormal...

Dans une histoire parallèle, dans laquelle Louis-Napoléon Bonaparte est toujours, en 1864, Président de la (seconde) République, Arsène Lefort, jeune magnat des transports, armes et autres industries modernes, non content de participer au développement de la science et de l’industrie en parrainant les recherches les plus prometteuses, assure aussi une veille nocturne sous les habits du Baron noir, justicier masqué. Sous le regard amusé de son majordome Albert. On le savait, que les Américains étaient tout juste capables de copier les maîtres européens.

Olivier Gechter écrit et publie depuis plus de dix ans dans différents fanzines, revues et anthologies un certain nombre de nouvelles qui, souvent, revisitent de manière originale des thèmes plus ou moins classiques : conquête spatiale, invasion extra-terrestre, monde post-apocalyptique, pacte infernal... Mais croire reconnaître une idée classique n’empêchera pas la surprise quand le traitement sera complet. Exactement comme il est impossible de prévoir dans quel état sortira le chat de La boîte de Schrödinger, il est impossible de prévoir où nous emmène Olivier Gechter.