Ombre du maître espion, Le baron noir T1 (L')

Dans une histoire parallèle, dans laquelle Louis-Napoléon Bonaparte est toujours, en 1864, Président de la (seconde) République, Arsène Lefort, jeune magnat des transports, armes et autres industries modernes, non content de participer au développement de la science et de l’industrie en parrainant les recherches les plus prometteuses, assure aussi une veille nocturne sous les habits du Baron noir, justicier masqué. Sous le regard amusé de son majordome Albert. On le savait, que les Américains étaient tout juste capables de copier les maîtres européens. Bruce Wayne n’a pas trouvé tout seul ses idées... Il fallait que la vérité soit rétablie, c’est chose faite grâce à Olivier Gechter (Quoi, Gotham City ne serait pas dans le même univers ?).

Et comme à tout super-héros, même steampunk, il faut un super-vilain, un super-criminel à la solde d’une puissance étrangère va s’attaquer aux plans ultrasecrets des Industries Lefort et toute la puissance du Baron noir sera nécessaire pour le vaincre et le faire (provisoirement) disparaître. En attendant le prochain épisode.

L’écriture soignée et l’étendue des recherches historiques permettent à Olivier Gechter d’éviter complètement le piège de la mauvaise parodie et de réaliser un début de roman-feuilleton tout à fait vraisemblable (si tant est qu’on demande de la vraisemblance à un roman-feuilleton). Et de nous faire saliver d’avance dans l’attente de la suite....

L’ombre du maître espion, Le Baron noir premier épisode, par Olivier Gechter, Éditions Céléphaïs, couverture de Gérard Soulié, 9€, ISBN 978-2-35477-030-3