Faute de temps
La traduction du titre est le principal défaut, parce que « faute » ne me semble pas compatible avec « some lapse », et induit une idée fausse. Mais le texte reste une des premières œuvres dystopiques de John Brunner.
Il traite des problèmes d'un médecin qui, depuis la mort de son fils causée par une maladie dégénérative due aux radiations, est hanté par un cauchemar dont il ne comprendra le sens qu'après l'arrivée d'un curieux vagabond atteint de la même maladie. Son enquête pour comprendre l'amène à découvrir quel avenir attend l'humanité à cause des armes atomiques...
Cette novella date de 1962 et est assez caractéristique de l'ambiance de ces années. Elle est bien à sa place dans cette collection des craintes justifiées même si, encore aujourd'hui, non réalisées...
Faute de temps, de John Brunner, traduit par George W. Barlow, Le Passager clandestin, collection Dystopiques, 2015, 125 p. couverture de Xavier Sebillotte, 7€, ISBN 978-2-36935-039-2
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