Chevalier errant, L'épée lige (Le)

Dunk est un jeune homme né dans les bas quartiers de Port Réal. Promis à une vie misérable, il a été recueilli par Sire Aran, chevalier errant. Après avoir élevé l’enfant, le chevalier en fait son écuyer puis, lorsque la mort l’emporte, fait du jeune garçon un chevalier. Sans le sou et sans avenir, Dunk, devenu Duncan le Grand, décide de participer à un tournoi pour empocher une belle mise. Malheureusement, le garçon a la mauvaise idée de frapper un prince de sang…

Sa première aventure terminée, on retrouve Duncan le Grand accompagné de son écuyer, l’Œuf, dans un combat pour le contrôle d’une rivière. Plus aguerri, le jeune chevalier fait montre de capacités physiques hors normes alors ses manières frustres lui causent de graves soucis. Il y récolte ses premières cicatrices…

Le chevalier errant est le premier volume d’aventures se situant un siècle avant la saga du Trône de Fer. Les deux récits présents permettent de suivre la naissance d’un chevalier de deuxième ordre, dont les combats manquent d’envergure et d’enjeu, mais qui a eu la chance de rencontrer un écuyer très spécial.

Bien évidemment, ce volume est bien moins complexe que la série du Trône de Fer, même si l’auteur ne se prive pas d’épancher son penchant des histoires de lignée, de mariage, d’alliance et de trahison. Les récits, assez courts, ne sont pas réellement surprenants. Pourtant les deux aventures se lisent avec plaisir et facilité car on retrouve dans ce livre le talent de G.R.R. Martin. Mais ils n’apportent pas vraiment quelque chose à l’univers du Trône de Fer et ne révèlent pas réellement indispensables.

Le Chevalier errant * L’épée lige, Le Trône de Fer Préludes, de George R.R. Martin, traduit par Paul Benita et Jean Sola, illustré par Jean-Sébastien Rossbach, Editions Pygmalion, 270 pages