Etoiles s'en balancent (Les)

Un bon vieux récit post-apocalyptique dans la plus pure tradition : une petite communauté a réussi à survivre dans une petite ville de la banlieue parisienne, Pontault, après l’effondrement de la civilisation et de la nation française. Cernée de « hors-murs » sans loi, voleurs et individualistes, Pontault a des relations avec Meaux et Melun. Tom Cosata est troqueur, c-à-d qu’il va récupérer et échanger ce qu’il peut dans les rares communautés encore accessibles, comme les deux nommées. Il est également l’un des derniers utilisateurs d’avions, plus précisément d’ULMs, et capable de récupérer les épaves qui restent. Mais voilà qu’un personnage mystérieux, qui se fait appeler Nemo, vient avertir de l’arrivée d’une armée d’invasion qui va détruire les rares municipalités encore libres et réduire les habitants en esclavage. Tom Costa va devenir l’un des responsables de la défense de Pontault et de Meaux. Et il va découvrir que la situation est plus compliquée et que Nemo n’est pas ce qu’il paraît...

Si les allusions à l’effondrement de la civilisation et le calendrier proposé peuvent prêter à discussion et si les étoiles s’en balancent tellement qu’elles n’interviennent nulle part dans l’histoire, le roman suit un scénario bien construit et intéressant... Tom et ses amis sont sympathiques et on est heureux de leur réussite, même si on peut se demander quelle durée de sursis ils ont gagné.

Bref, un roman à lire pour le fun et la bonne humeur. Faut-il en demander plus ?

Les étoiles s’en balancent de Laurent Whale, Rivière blanche n°2081, 2011, couv. Jeam Tag, 367 p., 25€, ISBN 978-1-61227-012-8