Killin’ Rats de Christophe Tabard

A Paris depuis toujours, comme dans toutes les grandes villes du monde, deux sociétés se livrent une guerre sans merci. Une guerre invisible, larvée, avec ses innombrables batailles, ses héros et ses martyrs. Ses traîtres également.

En surface, les humains, ces drôles de mammifères, tenaient le terrain, conquis de haute lutte sur toute autre forme de vie. Pour y évoluer, ils avaient transformé l’environnement à leur image : violent, aseptisé, froid et gigantesque.

Les sous-sols étaient, quant à eux, occupés par les rats qui avaient trouvé là un lieu sûr pour vivre en toute sécurité, se reproduire et, surtout, pour étendre leur pouvoir. Chacun s’accrochait à ses prérogatives mais il arrivait que certains empiètent sur le terrain de l’autre, envoient des commandos pour tester les défenses de l’ennemi, cherchent les failles pour, enfin, prendre définitivement l’avantage.

Le marché des enfants rouges, dans le troisième arrondissement, était le plus vieux marché alimentaire parisien. Ouvert pratiquement tous les jours depuis l’an mille six cent quinze, il drainait quotidiennement une quantité monumentale de nourriture. La rue de Bretagne où il se trouvait n’était que fourmillement humain permanent du matin jusqu’au soir. Les habitations étaient modestes, certaines insalubres mais offraient un toit pour une population fragile et désargentée.

Cependant, cet été-là, un été particulièrement chaud et moite, tout bascula lorsque deux immeubles furent brutalement vidés de leurs habitants par les forces de l’ordre et laissés à l’abandon dans l’hypothétique attente d’un repreneur privé ou d’un budget municipal pour les réhabiliter. De plus en plus de rats avaient été signalés. En temps normal, il était courant de les voir, en fin de marché, remonter en surface, à la tombée de la nuit et explorer les monceaux de déchets que le marché avait engendré. Mais depuis quelques temps, ils n’attendaient plus la fin du jour et prenaient de l’assurance. Un égoutier avait été attaqué et deux dératiseurs avaient disparu. La panique gagnait le quartier et les autorités décidèrent de frapper un grand coup.

 

Il s’en voulait un peu d’avoir été débordé par les jeunes mais s’il s’était opposé à eux, son statut de mâle dominant aurait été remis en question et, en plus de son autorité, c’est sa vie qu’il aurait certainement perdue.

Pourtant, tout allait pour le mieux au sein de son clan. L’espace était sécurisé, sa famille était en bonne santé et la profusion de nourriture assurait à chacun d’avoir le ventre plein. Bien sûr, les bipèdes humains pénétraient parfois son espace vital mais il fallait composer avec, se faire discret, les laisser faire tant qu’ils n’étaient pas trop envahissants. Il s’était habitué aux déambulations quotidiennes de leur ennemi héréditaire et avait appris à ses enfants à s’en méfier sans tomber dans la paranoïa. De plus, les humains avaient des habitudes que lui et les siens avaient appris à comprendre : mêmes horaires, mêmes nombres, mêmes odeurs, même temps passé sur son territoire. Mais, non seulement le territoire devait être protégé des invasions humaines mais, également, de celles de son espèce. L’abondance de victuailles avait attiré des familles rivales. Celles-ci avaient mené plusieurs raids éclairs, sans succès jusqu’à présent, mais la situation se révélait compliquée. Un jour, ils attaqueraient le nid en force et sa descendance en paierait les frais, c’était certain. Du moins, c’est comme ça que lui et les siens agiraient s’ils étaient à leur place. L’évacuation de deux habitations humaines fut l’occasion pour lui de rétablir un semblant d’autorité. Les plus âgés de ses fils voulaient en prendre possession, étendre le territoire et ainsi agrandir la zone d’influence du clan. La famille s’était considérablement agrandie  et manquait d’espace vital. Il évaluait le volume à environ un millier, ce qui restait modeste. Mais tout est relatif et la place manquait sérieusement. Il n’était pas très motivé pour déléguer mais comprit vite que, de toute façon, ils se passeraient de son agrément et que lui, de facto, deviendrait leur ennemi. Autant être conciliant. Il avait alors permis cette extension et s’en félicita, après coup. Les deux bâtiments offraient un point de vue inégalé sur le territoire humain à l’extérieur, en particulier sur la source de nourriture qui s’agitait, en bas, en permanence, pratiquement tous les jours. Les autres clans tentèrent bien quelques intrusions mais ils furent brutalement repoussés et on compta de nombreuses pertes dans les rangs ennemis.

Il réfléchissait à cette situation depuis longtemps : la quantité de victuailles suffisait largement à son clan. Elle suffirait même à dix clans ! Pourquoi ne pas s’entendre et partager. Il faudrait bien s’unir un jour de toute façon. Le partage de la nourriture serait un premier pas dans cette direction. Ensuite, ce serait l’unité dans le combat et la conquête car la division avait toujours fait échouer les tentatives d’hégémonie des siens. La division leur avait fait dépenser inutilement une quantité d’énergie énorme pour se maintenir individuellement en vie.

Il fallait que cela change.

Il fallait que cela cesse.

Un premier incident d’apparence anodine précipita son action et sa réflexion. Les jeunes avaient suivi un bipède isolé qui s’était aventuré un peu trop profondément dans le territoire à leur goût et l’avaient violemment repoussé. Cette petite victoire les avait excités et il voyait bien le sentiment d’invincibilité qui les submergeait. Ils seraient plus audacieux maintenant qu’ils avaient vu la faiblesse des humains. Maintenant qu’ils savaient que ces mêmes humains n’étaient finalement faits que de chair, de sang et d’os.

 

Le maire détestait ce genre de réunion. Ce type de situation n’entrait pas, selon lui, dans ses prérogatives. Les rats n’étaient pas son problème. Il devait déjeuner avec sa secrétaire, nièce d’un ami du parti et, accessoirement, sa maîtresse. Mais lorsque son chef de cabinet lui avait fait comprendre que sa réélection en dépendait peut-être, il avait abdiqué, annulé sa réservation chez Pierre, le fameux restaurant, et accepté d’être présent. L’été était particulièrement chaud cette année-là, les rats pullulaient, les commerçants râlaient, comme d’habitude, mais le plus grave était que ses administrés, si calmes et si dociles d’habitude, commençaient sérieusement à se plaindre. Il avait d’abord pensé à une manœuvre de l’opposition, toujours en embuscade pour le déstabiliser mais son équipe lui avait indiqué que la contestation provenait également de ses propres rangs. Là, cela devenait donc un problème sérieux. Il fallait agir rapidement. Il n’y connaissait rien en rat, avait toujours eu des chiens et ne s’intéressait pas à ces histoires mais il prit vite la mesure du problème lorsqu’un représentant d’une société de dératisation leur fit un exposé succin de la situation.

— Monsieur le maire, mesdames et messieurs, je vais me permettre de vous rappeler quelques vérités pas toujours faciles à entendre. Je souhaite que vous gardiez à l’esprit chacune des données que je vais vous transmettre. Elles sont connues, vérifiables et accessibles par chacun mais ce n’est pas un sujet dont on parle régulièrement dans les médias. À Paris, il y a deux rats pour un Parisien. Ce n’est qu’une statistique, certains parlent plutôt de trois rats pour un Parisien, d’autres de un pour un. Toujours est-il que l’on peut compter sur une population de plusieurs millions d’individus qui a organisé sa propre société sous nos pas et qui, comme la nôtre, est en activité vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Le visage du maire s’était brutalement décomposé. Cette entrée en matière lui avait définitivement coupé l’appétit. Il ne déjeunerait pas aujourd’hui. Il se ressaisît, se leva subitement et demanda :

— Mais qu’attendons-nous pour nous en débarrasser dans ce cas-là ? N’y a-t-il pas là un véritable danger pour nos concitoyens ? Imaginez s’ils se décident à sortir de leurs trous puants et à nous attaquer ? Quelles dispositions ont été prises ? Peut-on faire intervenir l’armée ?

Son interlocuteur le laissa finir, attendit qu’il se rasseye et poursuivit :

— Monsieur le maire, je comprends vos inquiétudes mais il y a peu de chance que ce scénario catastrophe se produise…

— Et pourquoi donc je vous prie ?

— Les rats sont des animaux sociaux et très intelligents, ils évitent les risques inutiles et ont une très forte notion de territoire. Ils savent que sur notre terrain, ils seraient vaincus, sinon il y a longtemps que nous ne serions plus là pour en parler. De plus, ils nous rendent service…

— Comment cela ?

— Chaque jour, ils consomment plus de huit cents tonnes de détritus. Sans eux, les égouts seraient bouchés et, en l’espace de trois jours, la ville serait une gigantesque décharge, vecteur de maladies en tout genre, surtout avec cette chaleur…

— Alors que faisons-nous ? Nous les laissons nous envahir ? Attaquer les égoutiers qui ne veulent plus descendre désormais et bientôt nos enfants dans les crèches ? Chacun va-t-il devoir se calfeutrer chez lui en attendant d’être dévoré vivant ?

Le maire aimait bien dramatiser, c’était son style, sa griffe. Faire peur et surjouer dans ce registre. Celui de l’insécurité. C’est par cette méthode qu’il avait été élu et c’était devenu un réflexe. Il ne pouvait pas s’en empêcher.

— Nous allons tenter de limiter leur progression, monsieur le maire, mais nous devrons être radicaux et mobiliser tous les moyens pour mener à bien cette opération si nous voulons des résultats.

— Que comptez-vous faire ? Les empoisonner ? Les noyer ? De quoi avez-vous besoin ?

— Ni l’un, ni l’autre. Les rats sont d’excellents nageurs et il est impossible de les empoisonner tous.

— Et pourquoi je vous prie ?

— Parce qu’ils utilisent des goûteurs.

— Quoi ?

— Des goûteurs, monsieur le maire. Lorsqu’ils découvrent de la nourriture, seuls un ou deux d’entre eux mangent et les autres attendent de voir l’effet produit. Je vous laisse imaginer la suite.

Le maire n’en croyait pas ses oreilles : des goûteurs, et pourquoi pas des cuisiniers et des serveurs aussi !

— Donc vous envisagez quoi ?

L’employé de la société de dératisation déploya une carte.

— Nous devons d’abord localiser leur nid, isoler leur territoire puis, à ce moment-là, on envoie les gaz.

Le maire n’en croyait pas ses oreilles. Sa chemise trempée lui collait à la peau. Lui qui avait réussi à esquiver l’armée grâce à un piston paternel se retrouvait en pleine bataille à échafauder des plans d’extermination au gaz. Il n’avait pas été élu maire pour faire ça, bon sang !

 

Maurice et Farid devaient de l’argent. Beaucoup d’argent. Et une dette de jeu, c’est beaucoup plus sérieux qu’un arriéré d’impôts. Lorsqu’on ne paye pas ses impôts, on a d’abord un rappel, puis des pénalités, enfin une mise en demeure et, pour finir, une saisie ou un jugement. Au mieux, une amende, au pire la prison. Dans le cas d’une dette de jeu, on a un délai pour payer. Une fois ce délai passé, on est mort. Simple et hygiénique.

Le problème pour Maurice et Farid, c’est qu’ils n’avaient pas l’argent et que la date butoir avançait au grand galop. C’est Farid qui avait eu l’idée en premier, tandis qu’avec son collègue et ami, ils faisaient leur métier de dératiseurs dans les sous-sols du troisième arrondissement de Paris. Leur patron leur avait demandé de vérifier un secteur particulier, d’indiquer sur une carte les meilleurs lieux de regroupement et d’essayer de localiser le nid. Ils avaient constaté une densité particulièrement élevées de rats. Ceux-ci ne semblaient pas avoir peur. Ils étaient même plutôt entreprenants. C’est ça qui les avait décidés à agir. L’idée était d’une simplicité enfantine : disparaître ici en faisant croire à une attaque de rats. Laisser penser qu’ils avaient été dévorés et se réfugier au bled. Il leur faudrait tout abandonner, franchir les frontières clandestinement, mais la vie est plus importante que tout, n’est-ce pas ? La mise en scène devait être minutieusement préparée. Ils ne devaient pas se contenter de disparaître, ils devaient également persuader tout le monde de leur mort. Laisser du sang à eux, des cheveux et des ongles pour que la police scientifique puisse justifier son travail idiot et confirmer leurs décès après analyse ADN. Dans toute enquête, on va de la science à la conjecture. La science n’est jamais qu’un moyen de réfléchir et de classer ce qu’on voit, une méthode pour relier ce qu’on sait à ce qu’on ne sait pas. C’était un plan parfait, du moins c’est ce qu’ils croyaient.

 

Des événements inhabituels se tramaient et cela rendait tout le monde nerveux, même lui. Après leur première victoire, d’autres bipèdes étaient descendus s’aventurer sur leur territoire. Ils n’étaient pas restés longtemps le premier jour mais, dès le lendemain, ils avaient pris leurs aises et se promenaient par deux. Ils ne semblaient pas avoir peur, au contraire, ce qui n’était pas pour le rassurer. Mais les jeunes étaient excités : la chaleur seule n’expliquait pas tout. La découverte de leur puissance face à cet humain isolé quelques jours plus tôt les avait rendus extrêmement confiants, le phénomène de groupe qui démultiplie les bravades, tout se mettait en place pour que de futurs problèmes se présentent et lui, en qualité de mâle dominant, ne voulait pas de ça.

Mais il n’eut pas d’autre choix que de suivre le mouvement. Que peut-on face à la majorité même si on a raison ? Pas grand-chose, surtout si on est un rat.

Les deux humains s’étaient dangereusement approchés du nid. Ils n’avaient pas l’air agressif, bien au contraire, ils semblaient plutôt vouloir se faire discrets. Ils tournèrent quelques instants, vérifièrent qu’ils étaient bien seuls et commencèrent à enlever leurs vêtements. L’un des deux ouvrit un sac duquel il sortit d’autres vêtements. Ils les enfilèrent et laissèrent les autres au sol. Puis il ouvrit un autre petit sac duquel il laissa tomber des poils et quelques ongles. Son compagnon, quant à lui, commença à asperger le sol et les murs d’une matière épaisse, gluante et sucrée.

L’un de ses enfants en fut recouvert par inadvertance : du sang. Ce goût si particulier, il le connaissait et l’appréciait. Ses frères aussi. Ils avaient déjà fait sa connaissance quelques jours auparavant avec l’humain isolé qu’ils avaient repoussé. L’occasion se présentait d’y goûter de nouveau. Ils ne la laisseraient pas passer.

Comme mus par un signal invisible, les mâles de sa famille envahirent le tunnel et se précipitèrent sur leurs deux proies. Celles-ci résistèrent un temps, crurent s’en sortir mais furent vite submergés. Leurs cris se transformèrent bientôt en gémissement puis, enfin, en silence complet. Seul le bruit de la mastication résonnait maintenant dans le tunnel humide. Les corps semblaient soulevés par des spasmes, indiquant seulement que quelques rats avaient pénétré à l’intérieur et nettoyaient les entrailles fraîchement mises en pièces. En quelques minutes la place était presque nette. Les os et les affaires furent transportés dans le nid. Ne subsistaient plus que quelques vêtements déchiquetés et du sang sur les parois. Les pertes avaient été légères, seule une dizaine des siens avaient péri écrasés ou broyés par la force des bipèdes. Une autre dizaine encore était estropiée mais s’en sortirait. C’était une victoire. Les jeunes, encore maculés de sang frais, paraissaient ivres, comme drogués, le ventre plein de cette chair humaine si fine et nourrissante. Si goûtue.

Pourtant cette victoire avait un goût amer. Il savait que les humains n’en resteraient pas là. La guerre venait de commencer, il fallait se préparer à la réplique.

Les restes furent d’abord découverts quelques heures plus tard. La réplique suivit dès le lendemain. Les bipèdes avaient d’abord commencé à bloquer les issues. S’il avait pu rire, il l’aurait fait. Comment les humains pouvaient-ils imaginer empêcher des rats de circuler ? Quelle naïveté ! Cependant, quelque chose se tramait. Il fit poster quelques guetteurs aux limites du territoire. Avec les humains, il faut toujours être sur ses gardes.

C’est à l’aube du lendemain que ses fils qui vivaient dans les immeubles désaffectés le firent venir. Du haut de leur point de vue, lui et les siens constatèrent que les humains évacuaient leur propre territoire. Des centaines d’entre eux, de tout âge, quittaient l’endroit à pied ou dans des véhicules. Une véritable migration. Les jeunes jubilaient à ce spectacle, fêtaient déjà la victoire. Mais lui n’aimait pas ça. En quelques instants, la zone fut désertée mais, assez rapidement, d’autres humains arrivèrent. Ils étaient tous semblables, portaient la même combinaison blanche et ressemblaient vraiment à une armée en marche. Quelques-uns descendirent dans les sous-sols mais une grande partie resta en surface avec des chiens, semblant attendre quelque chose.

Il décida alors de redescendre et de faire un tour d’inspection des frontières. La famille avait déjà perçu le mouvement et les rapports qu’on lui faisait l’inquiétèrent encore plus. C’est alors qu’il décida de transférer le nid dans les bâtiments. C’était risqué d’exposer la descendance à l’air libre mais il était persuadé de faire le bon choix. Les femelles transbordèrent les petits sous bonne escorte et lorsqu’ils eurent presque fini, on lui signala qu’un clan frontalier venait d’attaquer une position défendue par les siens. En arrivant sur place, il réalisa que le clan en question était paniqué et ne tentait pas de déloger les siens mais essayait simplement de fuir un danger. Il comprit vite qu’un nuage poussiéreux de couleur ocre circulait dans les tunnels. Un nuage mortel qui tuait tout être vivant. Rapidement, d’autres nuages identiques furent signalés aux frontières de son territoire. Il fallait abandonner la place et cesser de s’entretuer. Très rapidement, les siens cessèrent le combat et s’enfuirent vers les immeubles abandonnés. Trois autres clans les suivirent et il fit transmettre l’information de les laisser passer et de rejoindre la sécurité de l’air libre.

C’était l’occasion de s’unir.

Enfin.

L’évacuation se déroula dans le calme et avec méthode malgré l’étroitesse des passages et la quantité d’individus qui tentaient de fuir. Du haut de leur poste d’observation, les rats eurent tout le loisir d’observer les humains agir. Ces derniers s’étaient postés aux différentes issues possibles comme les plaques et les bouches d’égout. Tous leurs frères n’avaient pas suivi le gros de la troupe et nombreux étaient ceux qui tentaient de d’échapper au nuage mortel mais les humains les attendaient avec des bâtons et des chiens et massacraient ceux qui essayaient de se faufiler vers l’extérieur. C’en était trop. Il ne pouvait rester sans réagir. Les jeunes voulaient en découdre.

Tant pis si la mort était au bout, la bataille n’en serait que plus belle, et peut-être que lui et les siens seraient les martyrs d’une ère nouvelle : l’ère du rat.

Il regarda les siens et donna le signal de l’attaque.

A leur tour maintenant.

 

 

Référence : L’aigle de Sibérie, Joseph Heywood.

 

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Commentaires

ca fait froid dans le dos ....(mais j aimerais bien que certains politiques soient rats-tiboisés !)

on attend la suite avec impatience !

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