Robopocalypse

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Les robots sont omniprésents que ce soit pour assister la conduite, garder les enfants ou autre, ils sont devenus indispensables à l’homme dans la vie quotidienne. Les progrès faits sont énormes mais le robot ne fait que répondre à des programmes… Jusqu’à ce qu’un savant, à force d’acharnement, réussisse à le rendre intelligent avec pour conséquence immédiat un dérapage : le robot décide d’éradiquer l’espèce humaine qui arrive à son sens à la fin de son destin.

Découpé en cinq parties : « Incidents isolés », « L’Heure Zéro », « Survie », « Éveil », « Représailles », le roman narre chronologiquement les événements depuis les signes avant-coureurs jusqu’à la reprise en main de la situation par les humains. Les robots qui, selon les lois de la robotique, doivent obéir aux humains et leur être favorable, font preuve d’initiative et se rebellent jusqu’à tuer les humains. « Vous autres humains êtes des machines biologiques conçues pour créer d’autres outils intelligents. Vous avez atteint l’apogée de votre évolution. Toute l’existence de vos ancêtres, l’apparition et la chute de vos civilisations, chaque bébé rose et joufflu – tout vous a conduits ici, maintenant, en ce jour où vous avez accompli le destin de l’humanité en créant son successeur. Votre espèce vient d’expirer.
Vous avez terminé ce pour quoi vous étiez conçus. »

La narration est faite par plusieurs personnages et de manières différentes : témoignages, enregistrements vidéo et audio, etc. Les différentes parties de narration se chevauchent et réapparaissent au fil du récit. C’est presque un recueil de nouvelles avec des personnages principaux récurrents et une construction chronologique.

L’auteur est diplômé en robotique et intelligence artificielle, mais son écriture ne nécessite aucunement des connaissances dans ces domaines. La narration est mise clairement sur l’action.

Ce roman va être adapté au cinéma par Steven Spielberg, rien que ça…
Pourtant ce livre n’est pas vraiment neuf et ne m’a pas emballé outre mesure. On suit cette prise de pouvoir par les robots et immédiatement la résistance humaine les combat. Malgré quelques belles scènes, on comprend immédiatement où l’auteur veut en venir. Il est impossible de ne pas faire le lien avec d’autres films ou livres plus anciens, dont le dernier en date est le génial Terminator bien plus sombre encore.

Un roman sur la guerre robotique, assez divertissant, efficace, mais qui m’a laissé un peu sur ma faim. Cela se lite vite et bien.

Robopocalypse par Daniel H. Wilson, traduit de l’anglais (États-Unis) par Patrick Imbert, 438 pages, Fleuve Noir

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