Songe d’une nuit d’été (Le)

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Ce roman, agréable fantaisie qui reprend les thèmes principaux de Zelazny – c’est-à-dire les références aux mythologies, archétypes et personnages légendaires ou littéraires – nous raconte comment, tous les 19 ans, quand la pleine lune coïncide avec Halloween, deux groupes de personnages jouent un jeu dont l’objet est l’ouverture ou la fermeture d’un portail qui permettrait le retour sur Terre des Grands Anciens. Une sorte de murder party dont l’enjeu serait la survie de notre réalité humaine... Chacun de ces joueurs est associé à un animal, un « familier » et le narrateur de ce mois de préparation au Jeu et de la partie qui se joue, cette année-là à proximité de Londres, est un chien, Snuff, associé à un certain Jack, l’homme au couteau...

 

Du pur steampunk donc, dans un but de pure diversion. D’une certaine façon, nous savons bien comment finira la partie : si les fermeurs avaient perdu, nous ne serions plus là pour lire le roman, n’est-ce pas ?

 

Précédé d’une préface où Timothée Rey nous rappelle l’essentiel de l’œuvre de Zelazny et comment ce titre en est le bouquet final, la cerise sur le gâteau. Il manque seulement, dans les rappels des œuvres de Zelazny, la première et peut-être la meilleure nouvelle de son œuvre, celle qui était classée dans les dix premiers textes d’un sondage en 1975 et demeure 7e dans la liste actuelle des cent meilleures histoires : Une rose pour l’ecclésiaste.

 

Le songe d’une nuit d’été, de Roger Zelazny, traduction d’Ange Desmarais, Actu SF, Perles d’épice, 2018., 284 p., 18€, ISBN 978-2-36629-860-4

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