Sang des Elfes (Le)

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La ville de Cintra a été sauvagement attaquée par l’empire de Nilfgaard. Au milieu des maisons en feu et des habitants massacrés, Ciri, héritière de la reine assassinée, parvient à s’enfuir. La petite fille erre quelques semaines avant d’être recueillie par Geralt de Riv, un chasseur de monstres. Celui-ci décide de cacher l’enfant et de la préparer à son avenir. Ciri débute alors un difficile apprentissage, fait d’entraînements à l’épée et de coups douloureux.

C’est un mal nécessaire car dans toutes les provinces avoisinantes de nombreuses puissances sont à sa recherche : les Nilfgaardiens pour supprimer une dangereuse survivante, les Rois voisins pour éviter les querelles d’héritage, les Magiciens qui voient en Ciri la Source, celle par qui le changement du monde arrivera. Malgré ses peurs et ses aspirations d’adolescente, Ciri s’installe dans le tourbillon de l’aventure pour préparer sa vengeance.

Andrzej Sapkowski a réuni dans son ouvrage tous les éléments d’une fantasy classique : une jeune héroïne, une quête, de la magie, des elfes et des nains, des monstres, des guerres. Mais la combinaison qu’il en fait est loin d’être banale, à l’image de la scène d’ouverture qui voit se dérouler un débat foisonnant à la fin d’une ballade chantée par le poète Jaskier.

Scènes d’actions, remarques humoristiques, personnages finement ciselés, le premier tome de la Saga du Sorceleur ne peut que réjouir car il est parfaitement réalisé. Sapkowski maîtrise pleinement son récit, variant le ton de la narration au fil des chapitres sans jamais laisser le rythme retomber. Avec cette qualité et une intrigue qui s’annonce complexe à souhait, la Saga du Sorceleur s’annonce comme un grand cycle du genre.

Le Sang des Elfes, d’Andrzej Sapkowski, traduction de Lydia Waleryszak, illustré par Etienne Le Roux, Éditions Bragelonne, 344 pages

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