ROZENFELD Carina 02

Auteur / Scénariste: 

Comment est née l’idée de Doregon ?

À la suite d’un rêve. J’ai rêvé d’une scène que j’ai décrite dans le premier chapitre du roman : une jeune femme entre dans une librairie. Elle connaît le libraire et l’aime, mais lui, ne la connaît pas. Quand je me suis réveillée, j’ai ressenti le besoin d’inventer leur histoire pour comprendre cette scène et ça a donné Doregon.

Penses-tu que Doregon existe ?

Je pense qu’on a tous la possibilité d’ouvrir plein de passages vers d’autres mondes dans notre tête. Il suffit d’oser et de prendre le temps de les explorer. Donc oui, d’une certaine manière Doregon existe !


Les mondes que l’on retrouve en Doregon sont tous issus de Créateurs. Ceux que tu cites, comme Dali, sont-ils des artistes que tu admires ?

Ce sont des artistes que j’aime oui, mais j’ai aussi choisi des artistes accessibles au jeunes lecteurs qui vont se plonger dans l’histoire. Ils ont besoin de repères, d’avoir une idée de ce qu’ils lisent. Donc je reste pour le moment sur un terrain connu.

Tu restes très « classique » dans tes mondes, n’as-tu pas envie de te lâcher un peu ?

Oui et non. J’ai rencontré 3000 collégiens l’année dernière pendant ma tournée des Incos et j’ai pu cerner un peu le public qui lit mes livres. Il y a bien sûr les très bons lecteurs, qui sont capables de tout lire, tout ingurgiter, mais la majorité n’est pas dans ce cas. Et je veux offrir du rêve aussi à ceux pour qui la lecture fait encore peur. Je leur propose déjà une histoire complexe avec les mondes de Doregon, les passages, les Interstices, la boucle temporelle. Je pense que c’est une première étape pour eux. Je n’ai donc pas voulu créer des mondes trop complexes ou difficiles à imaginer. Et puis il ne faut pas oublier que le mot classique dépend du background culturel que l’on a. On s’adresse majoritairement à un public qui n’a pas toute notre culture, nos lectures. Pour eux, ça n’est pas forcément classique !

Plusieurs livres déjà à ton actif. Vois-tu déjà une évolution dans ton écriture, dans ta façon de travailler ?

C’est surtout à mes lecteurs de me le dire, mais je pense que oui. Je travaille avec différents éditeurs ou directeurs de collection et chacun, à sa manière, m’a aidée à améliorer ma narration et mon style. Le but étant bien sûr de ne jamais cesser de progresser !

La suite des « Portes de Doregon » est déjà prévue, quand sortira-t-elle ? Qu’est-ce que tu nous y réserves ?
La suite est prévue pour mai 2011. Dans cette seconde partie, on va enfin découvrir comment Mia a changé l’histoire par son retour en arrière, qui est la boucle temporelle du roman. Et toutes les conséquences de ce changement sur sa vie, celle de Josh, et sur Doregon tout entier…

Si j’étais

- un livre

Celui qui est posé sur une table de nuit, usé d’avoir été lu et relu.

- une loi

Il est obligatoire de rêver.

- Dieu

Oh. My God.

- Le Père Noël

Trop barbu pour moi.

- Une chanson

I’m in here de Sia

- Un acteur

Aucune idée

- Un homme

Celui que je serais dans un monde parallèle si j’avais un Y à la place d’un X

- Un continent

L’Atlantide

- Une recette de cuisine

Qu’est-ce que tu prépares de bon ce soir ?

- Un coffre-fort (qui contiendrait quoi ?)

Non, pas de coffre-fort, ce que j’ai de plus précieux, j’essaie de le partager autant que possible.

- Une porte (qui s’ouvrirait sur quoi ?)

Une porte Distrans qui ouvrirait sur toutes les merveilles de l’univers !

- Une musique

Mi do ré do si la si la si…

- Un souvenir

Sa voix

- Un monde de Doregon

Celui que je garde secret, pour moi.

- Un événement à changer dans le monde, dans ta vie

Le 16 novembre 2002

- Une blague

Je suis nulle en blagues.

- Un alcool

Un vin blanc sec et parfumé

- Une gourmandise

Un rouleau de réglisse

- Une invention

Internet

- Un écrivain

Celui que je serai jamais parce qu’il serait parfait, idéal…

Critique ici !

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