Pluie du siècle (La)

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Floyd est un privé américain qui vivote à Paris avec Custine, son associé français. L’année 1959 ne s’annonce pas meilleure que les précédentes pour leurs affaires quand M. Blanchard engage l’équipe pour trouver qui a tué une de ses locataires. La police a conclu au suicide mais Blanchard n’y croit pas. Au fil de l’enquête, les détectives s’aperçoivent que Susan White avait d’étranges occupations pour une touriste. La piste les mène directement à une périlleuse affaire d’espionnage.

Verity Auger, suite à un accident survenue sur Terre lors d’une expédition archéologique, est menacée de perdre la vie. La loi de 2300 n’est pas tendre avec les insouciants. Elle n’a alors pas d’autre échappatoire que d’accepter la mission que lui confie son supérieur : retrouver les documents que Susan White n’a pas eu le temps d’envoyer lors de son séjour dans un OVA (objet volant anormal). Verity doit donc se rendre sur T2. Sa rencontre avec Floyd décidera du sort de milliards de personnes.

Le handicap majeur du livre vient de l’existence même des OVA : venu d’on ne sait où, fabriqué par on ne sait qui, ni dans quel but, avec un fonctionnement incompréhensible. Cette insuffisance admise, Alastair Reynolds développe une intrigue basée non pas sur une machine à remonter le temps mais sur la coexistence d’un monde enfermé dans une bulle figée.

Le déroulement du roman est assez classique et prévisible mais on suit néanmoins avec plaisir les aventures mouvementées des deux héros, l’auteur nous faisant grâce de la mièvrerie habituelle lors de rencontre d’un homme et d’une femme que tout oppose. A cela s’ajoutent la présence d’un conflit majeur entre les peuples en présence, la trahison et les conflits d’intérêts. L’incertitude demeure jusqu’au dernières pages de la Pluie du siècle, qui se révèle être un roman honnête malgré sa longueur.

La pluie du siècle, d’Alastair Reynolds, illustré par Lepstosome et traduit par Dominique Haas, Éditions Presses de la Cité, 585 pages.

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