Route des magiciens, Les Dolce T1 (La)
Il ne reste plus qu’une seule famille de magiciens au monde : les Dolce. Le papy, multicentenaire, extrêmement puissant au prénom « démodé » de Melkaridion (dont la chevelure abrite, Simone, une souris aussi vieille que lui qui tient les historiques de la famille), sa fille (Mélidiane), son gendre (Rodolpherus) et ses deux petits-enfants, âgés de 25 ans et 16 ans (âges magiques, car ils vieillissent lentement et paraissent 17 et 11 ans).
Un vieux grimoire est à la base d’une semaine de péripéties, pimentées par les révoltes adolescentes des jeunes de la famille, la famille qui doit fuir car repérée par les sorciers qui veulent en finir avec les magiciens, la fille qui doit être initiée pour son anniversaire et former un pentacle de magiciens qui leur rendra force et pouvoir….
S’y mêlent Philipe Delondres, vieux monsieur mais ami de CM2 de Rodolpherus, et sa fille adoptive, Virginie, journaliste prometteuse qui va mettre les Dolce en danger…
Bon j’arrête là, car le roman (premier de la série) se passe sur une seule semaine, mais quelle semaine ! Pleine de rebondissements.
Que d’imagination de la part de l’auteur, Frédéric Petitjean, du thriller au rire. On sent son passé de scénariste de longs métrages. Perso, j’ai adhéré à fond à cette famille de loufdingues, chacun plus original que l’autre, qui sur 530 pages (et le tome 2 déjà sur ma pile à lire) nous emmène dans un monde tout à fait zarbi et passionnant, tempéré par les épisodes avec les Delondres, qui restent plus terre-à-terre.
Bref, je me réjouis déjà en pensant au volume 2, tout rouge, qui attend son tour. Pour tout public, ado, jeunes adultes, adultes, y a du plaisir pour tous.
La route des magiciens, T1 Les Dolce, par Frédéric Petitjean, illustré par Olivier Balez, Don Quichotte éditions