Ombre des mauvais jours (L'), Lady Helen T3

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On retrouve pour le final lady Helen, lord Carlston, lord Selburn et leurs « amis ». Carlston et Helen ont formé le vigilant suprême pour lutter contre l’abuseur suprême dont ils ignorent l’identité.

Obligée d’épouser Selburn pour sauver son honneur, Helen reste troublée car son lien avec Carlston qui vibre en elle… et par ses mots d’amour lors de l’éveil d’une âme. Mais elle doit d’abord finir sa formation, contrôler ses pouvoirs, épouser le duc et si possible, juste avant anéantir l’abuseur suprême… parce que son fiancé exige qu’elle abandonne ce rôle dangereux pour devenir une bonne épouse et une mère attentive.

 

Ça bouge beaucoup ! Il n’y a que deux combats, mais quels combats. Bien sûr cela finit sur l’anéantissement de l’abuseur suprême, personne n’aurait pensé qu’il en serait autrement.

Roman ado, on y trouve l’amour, même le triangle amoureux, troublé par le retour épistolaire de l’épouse disparue de Carlston. On dira que le récit touche le côté fleur bleue, même en moi, mais je ne suis plus ado depuis pas mal de temps et parfois cela me semble un peu trop « vierge effarouchée ».

Néanmoins, voilà un beau final dans un long roman avec des personnages qui renouvellent le vampire classique (vu que les abuseurs se nourrissent de l’énergie des gens) et peuvent se reproduire avec des conséquences sévères pour l’humain hybride, avec des défenseurs du bien plus classiques mais un ensemble plaisant à lire, que l’on retrouve avec satisfaction au cours des 3 tomes et qui surprend encore dans les 50 dernières pages.

 

L’ombre des mauvais jours, Lady Helen T3, le club des mauvais jours, par Alison Goodman, traduit par Philippe Giraudon, illustré par Marion Louw, Gallimard.

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