Féerie pour les ténèbres

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Illustrateur / Dessinateur: 

Le monde des humains s’agite devant le phénomène de la Technole. Des objets futuristes surgis du passé (radios, revolvers…) se multiplient et colonisent peu à peu le monde du Dessus. Obicion l’officieur, lui, doit enquêter sur l’étrange meurtre de la fille d’Ando, un puissant du monde de l’En-Dessous. L’enquête piétine car personne ne se montre coopératif et les retombées politiques sont importantes. Obicion a pourtant le sentiment que sa vie ne tient qu’à un fil.

Dans leur orphelinat, Grenotte et Gourgou, sœur et frère, sont les pires des chenapans, ce qui leur vaut de multiples punitions. Ils sont même menacés d’être amenés au terrible Hognard, un monstre de l’En-Dessous qui torture et mange les enfants. Alors, même les deux terreurs commencent à avoir peur…

Malgasta est une forte femme, aux idées bien arrêtées et à la lame aussi vive que ses réparties. Son tempérament impétueux la pousse régulièrement dans les pires ennuis et elle doit ensuite lutter pour survivre, plongée au centre d’intrigues qui la dépassent.


Féérie pour les ténèbres

Il y a tout dans ce récit de Jérôme Noirez. Un univers à la croisée des mondes qui rappelle ceux qu’a pu créer Neil Gaiman et qui demeure cohérent malgré le chaos apparent. La folie quotidienne est normale, ce qui ajoute à l’horreur des esmoignés, ossifiés ou autres fraseleurs, ces monstres pour qui le corps humain est un terrain de jeu et de… jouissance.

Les personnages sont forts, fous, attachants même pour les plus sinistres et l’auteur a utilisé toute sa créativité pour offrir des caractères et des situations rocambolesques. Le récit fourmille également de personnages secondaires incontournables. L’humour est bien présent, que ce soit par des scènes cocasses ou des comportements irrationnels, ce qui renvoie cette fois à Terry Pratchett.

Féérie pour les ténèbres, c’est un univers baroque, bouffon et implacablement logique, une intrigue bien menée. Jérôme Noirez nous offre un excellent moment de lecture, et un moment de plaisir rare.

Féerie pour les ténèbres, de Jérôme Noirez, illustré par Aurélien Police, aux éditions J’ai Lu

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