NATHY 01

Auteur / Scénariste: 

Bonjour Nathy. Pourrais-tu te présenter brièvement à nos lecteurs ?

Bonjour, merci de m’accueillir pour cette interview. Bien sûr même s’il n’y a pas grand-chose à dire. J’ai plusieurs casquettes, celle de graphiste en premier lieu depuis douze ans, celle d’auteur et finalement celle d’éditrice depuis mars 2013. Mais ma principale activité, c’est l’illustration et la création de contenu 3D.

Tu viens de sortir ton nouveau roman, Dark-Side. Pourrais-tu nous en parler ?

Dark-Side est en réalité le premier roman que j’ai écrit et terminé avec deux autres en suivant : Anamorphose et Sombre-Rêve. Cependant la version qui est sortie en ebook et la brochée qui est actuellement en précommande sont des réécritures complètes du premier jet écrit en 2009. J’ai conservé la même trame, mais je suis passée d’une narration à la première personne (Nelly) à une à la troisième personne. J’ai recommencé cette réécriture cinq fois avant cette version.

Dark-Side, le Chevalier-Vampire est donc le premier tome d’une trilogie mettant en scène Cathal, un chevalier-vampire, ses péripéties tant guerrières qu’amoureuses.


Quelles sont tes influences ? Littéraires ou autres ?

En général, ma préférence va vers la littérature du XIXe, mais en réalité je lis de tout. Ça dépend de mon humeur. Sinon pour écrire, j’écoute de la musique. Sinon je peux être influence par tout et n’importe quoi souvent les images.

Ton univers vampirique est fort sombre, violent. Très loin des productions actuelles. Quel regard portes-tu sur le courant bit-lit qui envahit les écrans et les librairies ?

Il y a des bonnes choses, mais à mon avis beaucoup de déchets, ça c’est mon avis de lectrice. Trop de romans dont les auteurs se cachent derrière une appellation pour en réalité écrire plutôt de l’érotique que du fantastique. J’en ai un peu ras-le-bol des gentils vampires, pas trop méchants pour ne choquer personne. C’est l’impression que j’en ai et je lis relativement peu de bit-lit par rapport à tout ce qui sort.

As-tu un rituel spécifique lié à l’écriture ?

Un rituel pas vraiment, mais j’aime écrire au calme, je suis incapable d’écrire dans le bruit donc je me coupe de l’environnement où je suis, je mets le casque sur les oreilles et de la musique, ma tasse de thé et de préférence le matin de bonne heure ou la nuit.

Y a-t-il un genre auquel tu aimerais t’adonner, mais que tu n’as jamais encore fait ?

En fait j’ai envie d’écrire de la dark-fantasy et du thriller/épouvante.

Tu es active au sein des maisons d’éditions Cyngen et Lune Ecarlate. Qu’est-ce qui t’a donné l’envie de tenter cette aventure ? Quels genres de manuscrits recherchez-vous ?

L’envie de donner une chance supplémentaire à des auteurs et des graphistes. En fait nous cherchons de tous les genres, mais pas trop emballés par tout ce qui est bit-lit et assimilé.

Tu es également une illustratrice talentueuse. Tu as réalisé, outre tes propres couvertures, celles d’ouvrages d’autres auteurs auprès de divers éditeurs (Rivière Blanche…). Y a-t-il une passion qui prend le dessus sur l’autre ou les deux sont-elles étroitement liées ?

L’illustration restera mon premier amour, si je dois arrêter l’un, ça sera l’écriture : autant je peux rester des mois sans écrire mais je ne peux pas rester longtemps sans faire une image. J’ai toujours dessiné, puis fais de la peinture et maintenant de la 3D, c’est juste un autre moyen de s’exprimer, mais ça reste de l’image et ça, je ne peux pas m’en passer. Si j’ai juste un bout de papier et un crayon, je ne peux pas m’empêcher de griffonner des formes.

Tu as également fondé le collectif Belisam’art qui donne la chance aux jeunes auteurs d’être chroniqués et/ou interviewés. Un petit mot sur cette initiative ?

Oui, mais malheureusement faute de temps, j’ai dû y renoncer, je n’arrivais plus à m’en occuper comme j’aurais voulu alors la décision a fini par s’imposer et j’ai au final fermé le site.

Quels conseils donnerais-tu à un auteur qui désirerait se lancer dans l’aventure ?

L’écriture comme toute occupation artistique est une dévoreuse de temps, et il ne faut pas avoir peur de recommencer des dizaines de fois un texte. Il faut écrire encore et encore pour s’améliorer. Ne pas hésiter à se faire lire par des inconnus et accepter la critique même parfois virulente. Si on veut être édité, on se doit de s’améliorer pour le lecteur. Et puis je crois qu’il ne faut pas hésiter à se laisser aller à ses propres idées et ne pas tenter de copier untel ou untel.

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