Maboul Kitchen

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Le retour de mémé Cornemuse ! On aime ou on n’aime pas, mais mémé Cornemuse ne laisse pas indifférent. Et je suis dans ceux qui jubilent à  décoder les multiples intertextualités avec ce que certains considèrent comme une sous-culture : la culture populaire, la téléréalité, le cinéma, l’actualité même (comme la vierge de Jahlay). Mais il ne faut pas croire que Nadine Monfils se limite à ces quotidiennetés : on trouve aussi des références à Magritte, autre célébrité belge, du vocabulaire qui « sent le spéculoos »…

En fait, outre qu’elle suce autre chose que des bonbons, mémé Cornemuse est surtout une personne lambda, dotée d’imagination, d’appétit sexuel et d’envie de célébrité qui en ferait un excellent sujet à mettre dans un « Secret Story ».

Ca passe ou ça casse mais pour ceux qui prennent le second (troisième, quatrième, xième) degré, c’est jouissif au possible et ils passent quelques heures entre sourires et rires.

L’histoire ? Mémé Cornemuse s’enfuit de l’asile psy avec quelques zinzins, veut ouvrir un palace et se marie pour pousser son vieux et riche époux de la falaise et piquer son héritage. Parce que mémé Cornemuse n’est pas une girouette : elle veut toujours JCVD mais avant avec les conseils de Madame Stallone mère, elle veut se refaire le portrait, façon Paméla Anderson. Et il faudra de fameux contrepoids pour relever les nichons pendants !

Le titre est en clin d’œil à une série loufoque que j’adore : Kaboul Kitchen.

Maboul Kitchen par Nadine Monfils, Belfond

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