Loup des Cordeliers (Le)

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Gabriel Joly, jeune provincial ambitieux, monte à la capitale où il rêve de devenir le plus grand journaliste de son temps. un enquêteur déterminé à faire la lumière sur les mystères de cette période tourmentée.

Son premier défi : démasquer le Loup des Cordeliers, cet étrange justicier qui tient un loup en laisse et, la nuit, commet de sanglants assassinats pour protéger des femmes dans les rues de Paris...

Les investigations de Gabriel Joly le conduisent alors sur la route des grands acteurs de la Révolution qui commence : Danton, Desmoulins, Mirabeau, Robespierre, personnages dont on découvre l'ambition, le caractère, les plans secrets.

Alors que, le 14 juillet, un homme s'échappe discrètement de la Bastille, Gabriel Joly va-t-il découvrir l'identité véritable du Loup des Cordeliers, et mettre au jour l'un des plus grands complots de la Révolution française ?

 

La carrière d’Henri Loevenbruck couvre un spectre littéraire bien plus large que celui de la plupart de ses potes de la Ligue de l'Imaginaire. Entre fantasy, science-fiction, ésotérisme, road-novel ou encore polar en épisode, l’auteur de Sérum et des Cathédrales du vide adore varier les plaisirs. Sans doute parce que, comme il le dit lui-même : « Si moi, je m’amuse lorsque j’écris, les lecteurs s’amuseront sans doute à la lecture ».

 

Avec Le loup des Cordeliers, le voilà qui se lance dans une saga d’aventures qui sent bon les grands romans de feuilletonistes des temps anciens. Un décor historique, des personnages réels mêlés à des sympathiques et attachantes créations personnelles… le tout articulé autour d’une intrigue qui rappelle la grande époque des films de cape et d’épée façon Jean Marais, que demander de plus ?

En fait, Loevenbruck modernise avec maestria la formule employée par Alexandre Dumas. Avec une langue plus moderne, un rythme soutenu, sans pour autant éluder les détours par des événements historiques rendus avec justesse et sérieux, Loevenbruck trouve le souffle de l’aventure… dans le cadre pourtant étroit du Paris de la Révolution française. Ceci dit, en bon écrivain, il place quelques pions, ébauchent quelques pistes, au fil desquelles il pourra, dans le futur, emporter ses lecteurs. C’est d’ailleurs déjà le cas dans Le mystère de la main rouge déjà paru en grand format et qui élargit le canevas sur lequel l’auteur peint son aventure.

On rêve donc que les exploits de Gabriel Joly se muent peu à peu en une saga divertissante et épique. C’est le moins que l’on puisse espérer après un départ de cette qualité.

 

Le loup des Cordeliers par Henri Loevenbruck, XO Editions /Pocket

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