Proies du temps (Les)

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Je ne dirais pas que c’est nul et archi nul, mais je ne vois pas ou je n’ai pas vu la ou les démarches de l’auteur. Ni de l’éditeur.

Le scénario est pour moi hors sujet. Complètement à côté de tout ce que nous chérissons. 

Je peux vous classer ce roman dans tous les genres que vous voudrez, mais loin de moi l’idée de le ranger dans la SF ou le Fantastique. Pire, l’horreur.

À part le premier chapitre où nos deux héroïnes découvrent qu’il leur reste une quinzaine de jours à vivre. Le reste est un remplissage de pages ou l’auteur suit les deux femmes faire la teuf sur une île luxueuse et inconnue.

Draguées comme pas possible par des pleins de pognons, elles veulent assouvir leur soif de reconnaissance.

Je n’ai point vu où exactement en voulait venir l’auteur. Car raconter cette sorte de renaissance par rapport aux antécédents des filles, pour moi, cela n’a aucune valeur. Que ce soit au niveau littéraire ou intérêt à lire.

C’est bien écrit, bien narré, là-dessus aucun problème, mais je ne peux recommander un livre qui n’est pas dans le rayon qu’il mériterait.

On le place dans le glamour, Harlequin en mieux, mais pas là avec du King, du Masterton et toute la clique de ceux qui nous font flipper à mort, non et non ! Nom de Zeus !

J’ai eu beau insister, lire de bout en bout cette suite plutôt anesthésiante de chapitres, que dalle !

Aucun ressentiment pour ces deux femmes que je nomme gargouilles dans mon jargon. Ce sont bien souvent des jeunes qui ne pensent qu’à faire la fête. Des Tanguy en puissance.

Merci, j’en ai eu des spécimens à la maison, j’ai donné.

J’ajouterai une chose qui m’a donné du fil à retordre. Une des femmes entre dans une sorte de poste de contrôle accompagnée par un courtisan qui y travaille. Là, malgré toutes les sécurités, les défendus qui entourent cette île que personne ne connaît, ne sait où elle se situe sans pouvoir communiquer avec l’extérieur, cette femme se retrouve seule devant un ordinateur. Elle découvre des plans du complexe comme par hasard. Un peu tiré par les cheveux, non ? s’étonne Kojak en prenant une sucette que lui tend Yull Brunner.

Désolé pour l’auteur qui a fait son mieux j’en suis sûr, mais je n’ai trouvé aucun intérêt à cette histoire.

J’en resterai là, sinon je deviendrais malhonnête.

 

Les proies du temps par Sébastien Fillion, Le Lion rouge

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