Frankenstein I, le fils prodigue

Un tueur froid, méthodique et sans pitié sévit.

Il assassine et récupère les organes de ses victimes.

Un couple de policier est sur ses traces.

En vain.

Jusqu’au jour où ce tueur, le chirurgien, s’empare d’un corps qu’il ne fallait pas toucher.

Là, il déclenche autre chose qu’une battue policière.

Il réveille ceux qu’il ne fallait pas réveiller.

Un être fait de reste de corps suppliciés dans lequel l’orage a insufflé la vie se met en quête de ce tueur.

Malgré les apparences, nous ne sommes pas dans un Mary Sheller.

Nous sommes ici sur le territoire de Dean Koontz.

Un des maîtres incontesté et incontestable du fantastique moderne.

Ici, il a prêté sa plume à cette bande-dessinée qui m’a rappelé avec une certaine émotion l’époque ou je dévorais « Minuit, l’heure des sorcières » ou encore « la créature du lac noir ».

Trente années se sont passées.

La couleur s’est invitée, les mangas se sont répandues de par le monde et cela se ressent sur ces magnifiques planches que j’ai pu admirer.

Dean Koontz revisite le mythe de la créature de Frankenstein et il a déployé son talent pour nous offrir un thriller dense, captivant, ne nous laissant aucun répit.

Les dessins de Brett Booth sont tout simplement somptueux et il m’est arrivé de zapper une page afin d’admirer la suivante en omettant de lire bulles et narrations.

J’ai qu’une hâte, lire les autres volumes.

Ben oui, l’histoire est d’une telle ampleur et d’une telle profondeur qu’elle ne peut tenir dans un unique volume.

L’on attend une trilogie, mais mon petit doigt me dit (si, si, j’ai un petit doigt qui parle. C’est étrange, je sais, mais que voulez-vous, personne n’est parfait.) que la saga ne se terminera pas de sitôt.

L’on parle déjà d’une adaptation cinématographique, mais ça, je vous en parlerais un peu plus tard. Faut bien que je garde un certain suspense.

Laissez-moi ça quand même !

KOONTZ Dean

Frankenstein, le fils prodigue

Editions Milady

Traduit de l’anglais par Isabelle Pernot

Illustré par Brett Booth

Prix : 12,90 euros

Scénario de Chuck Dixon

Dessins de Brett Booth

Couleurs de Color Dojo, Andrew Dalhouse et Mohan

Dépot Légal : décembre 2009