Interférences

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Dans un monde à peine un peu plus avancé que le nôtre, la firme Commspan cherche quelle riposte trouver à l’annonce du nouvel iPhone d’Apple. Employée dans cette firme, Briddey est sur le point de se fiancer à Trent, cadre dirigeant de la société. Mais celui-ci veut, d’abord, consolider leur amour à l’aide d’une AEC, dispositif électronique qui doit leur assurer le partage de leurs sentiments. Sauf que l’opération va avoir des conséquences imprévues, comme l’en avait menacé son collègue CB Schwartz...

 

L’idée de la télépathie non comme mutation, mais comme caractère récessif, dont seuls quelques descendants de la communauté irlandaise seraient encore porteurs, est une idée originale. Mais outre les aspects négatifs, voire insupportables du don, il y a le problème que créerait l’utilisation de la télépathie à des fins commerciales. Briddey et CB vont devoir arriver à empêcher la catastrophe que serait l’exploitation commerciale de leur capacité...

 

Le roman est, comme toujours chez Connie Willis, développé de façon un peu trop longue, afin d’insister sur les réactions des personnages principaux. Il n’en est pas moins captivant et « page turner »... Et rejoindra dans ma bibliothèque les chefs-d’œuvre de cet auteur.

 

Interférences, de Connie Willis, traduit par Leslie Damant-Jeandel J’ai Lu n° 12556, 2019, 735 p., couverture d’après Dean Drobot, 9€90, ISBN 978-2-290-14353-7