Ombres et flammes, Les aventuriers de la mer T8

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Encore un Robin Hobb me direz vous ? Elle nous casse les pieds avec Robin Hobb. Je sais, c’est ce que je pensais auparavant quand mon amie bibliothécaire Fabienne me harcelait pour que je lise "La citadelle des ombres". Et comme toujours dans ces cas là, on fait de l’obstruction, on renacle, on se méfie. Et puis, après quelques pages, on est en addiction complète. Et à son tour, on tente d’en convaincre une autre. L’addiction à Robin Hobb est contagieuse. Mais c’est une bonne maladie de lecture.

Bon, pour ce huitième tome, cela se lit comme on va à l’abordage…

Et nous nous retrouverons dans la chaloupe de sauvetage à ramer jusqu’à la sortie de la suite.

D’un livre à l’autre, selon les volontés de son éditeur français et j’en suis fort marri.

Mais bon, il me faudra attendre un autre format de parution, toujours chez Pygmalion, pour le regroupement de quatre romans, c’est-à-dire plus de 1100 pages de bonheur pour 28 à 30 €.

Heureusement les épisodes nous parviennent régulièrement. Il n’empêche que cela donne une fausse perception de ralentissement de l’histoire… D’abord, parce que dans un premier temps, on cherche à retrouver ses repères. L’éditeur s’imagine peut-être que c’est notre seule lecture. Donc, on cherche ses marques, ses personnages. Qui est qui et comment ? Un bref résumé serait bien utile plutôt qu’une quatrième de couverture qui en dit trop sur la suite à venir.

Mais je suis fascinée par le destin des dragons, leur origine, leur symbiose avec l’univers des Rivages Maudits et des Six Duchés. J’attends donc d’avoir la totalité et je me promets un été de lecture à l’ombre.

Ce roman-fleuve nous permet de découvrir toutes les facettes des personnages, de voir leur évolution. Et à ma grande surprise, Malta qui m’agaçait et que j’avais envie d’abandonner sur une île m’est devenue sympathique. D’autres révèlent leurs ombres qu’on ne voyait pas.

Dans ce volume, vous allez en savoir plus sur les secrets d’enfance du capitaine pirate Kennit. De quoi nous attendrir sur cette brute.

Mais nous sommes, comme à l’habitude, lâchés en plein milieu de l’aventure, comme abandonnés à la dérive. Et je déteste ça.

La suite, tout de suite, je vous prie…

Heureusement, j’ai des Mégan Lindholm à lire ... Une autre façon de lire du Robin Hobb...

Ombres et flammes, Les Aventuriers de la mer, Tome 8 de Robin Hobb, traduction de Véronique David-Marescot, Illustration de Stephen Youll, Pygmalion (31 janvier 2007)

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