Grand central arena

Ariane Austin est une téméraire pilote de vaisseau qui participe à des courses d'obstacles pour ressentir le frisson du danger. Lorsque le célèbre professeur Sandrisson la contacte pour piloter le vaisseau qu’il a mis au point, Ariane n’hésite pas une seule seconde.

Le Graal doit en effet permettre à l'Homme de voyager plus vite que la lumière. Même si les risques sont élevés, la chance de découvrir des mondes inconnus fait saliver tout l’équipage de scientifiques. Le saut se passe à merveille mais les ennuis commencent... dès leur arrivée… quelque part.

L'aspect scientifique du voyage supraluminique est évoqué mais R.E. Spoor n'en fait qu'un prétexte à l'aventure spatiale. Le réalisme est secondaire et l'auteur préfère laisser libre cours à son imagination pour la création des extraterrestres.

L'intrigue est simple : l'Homme se retrouve seul face à tous, mais ses talents et ses défauts lui permettent de surmonter les obstacles. Le texte est enlevé, avec des personnages très marqués et beaucoup d'actions. Mais le récit est cousu de fil blanc et l'issue de l'aventure est si prévisible que les rares rebondissements ne surprennent pas.

Grand central arena se veut un retour vers le space opera d'antan, mais s'il réussit largement dans cette ambition, ce roman ne convainc pas vraiment.

Grand central arena par Ryk E. Spoor, traduit par Gilles Goullet, illustré par Vincent Chong, aux éditions L'Atalante, ISBN 9782841727056