Frank Merriwell à la Maison Blanche

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Ce conte satirique, dont le héros robot reprend le nom d'un personnage de fiction du 19e siècle encore connu des Américains, est avant tout une suite de traits d'humour sur la politique américaine, de caricatures de ses acteurs et des principes et mensonges usuels. Ceci étant, le robot, rejetant sous le vocable de « progrès » toutes les destructions et les abandons de méthodes traditionnelles plus utiles à long terme, tient un discours qu'on qualifierait aujourd'hui d'écologique et de « croissance zéro ». Et, à travers cette fable de 1973, le « retour en arrière » maîtrisé que promeut ce robot est présenté comme l'approche d'un véritable paradis. Avec toutes les exagérations nécessaires, bien mises en évidence.

Comme dans les autres volumes de la collection, une postface rappelle d'une part les circonstances de la parution du récit, particulièrement intéressantes puisqu'en 1973, on est en plein dans le « Watergate », d'autre part, les autres textes, fictions ou essais, sur le même sujet et d'époque analogue (ici entre 1960 et 1976)

 

Frank Merriwell à la Maison Blanche, de Ward Moore, traduit par A. Duffault, revue par Dominique Bellec, Le Passager Clandestin, coll. Dyschroniques, 2014, 78 p., couverture de Xavier Sebillotte, 6€, ISBN 978-2-36935-021-7

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