FERRIC Franck 01

Auteur / Scénariste: 

Peux-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?

Alors je m’appelle Franck Ferric, j’ai 34 ans et j’écris des trucs. Des nouvelles (une quarantaine, publiées un peu partout), des recueils (Marches Nocturnes, ed. Lokomodo et Dernière semaine d’un reptile, ed. du Riez) et des romans (La Loi du désert, ed. du Riez et Les Tangences divines, ed. du Riez).


Ton recueil, Dernière semaine d’un reptile, qui vient de paraître aux éditions du Riez, met en scène l’histoire et les histoires de Julius. Peux-tu nous dire un mot à propos de la genèse de cet ouvrage ?

Comme j’avais dans mes tiroirs un paquet de nouvelles dont je disposais des droits, je me suis dit qu’il y aurait peut-être là matière à assembler un recueil. J’ai sélectionné huit textes, dont les thèmes centraux touchaient d’assez près à la mythologie et abordant les différents genres des littératures de l’Imaginaire. Et puisque j’aime bien qu’un recueil ait sa cohérence interne, qu’il ne soit pas une simple succession de nouvelles, j’ai tenté de relier ces textes de la manière la plus étroite possible, en refilant leur paternité à Julius, écrivain paumé et inadapté à tout ce qui fait la vie et le bonheur d’un homme normal. Une fois le manuscrit accepté par Alexis, le big boss du Riez, je suis allé trouver mon copain Bastien pour qu’il habille le tout avec son art. Et voilà.

Tu mêles allègrement les différents genres de l’Imaginaire au sein d’un même recueil, ce qui est très rare. Quelle est ta recette ? Comment entames-tu l’écriture d’une nouvelle ? Suis-tu un schéma précis et préétabli ?

Une recette, oui. Mais je doute qu’elle soit très originale. L’écriture d’une nouvelle part d’abord de son thème, qu’il soit choisi ou imposé par une commande. J’essaie en premier lieu de trouver un angle satisfaisant sous lequel aborder ce thème (le plus souvent, l’angle qui me botte le plus est un angle de travers). L’histoire en sort généralement dans les jours qui suivent. Je la fixe alors sur un synopsis qui me tient lieu de chemin de fer, que lors de la rédaction je m’interdis absolument – formellement - impérativement de quitter. Pas par plaisir de m’infliger un plan, mais parce qu’avancer sans plan, c’est à coup sûr – du moins en ce qui me concerne – arriver n’importe où, ou perdre beaucoup, beaucoup de temps. Après quoi, je relis le résultat. S’il me semble publiable, je le propose. Sinon, je le valdingue dans le dossier « trucs foirés » de mon poste de travail et je passe à autre chose.

On remarque de nombreuses connotations mythologiques dans tes
nouvelles. Es-tu passionné par la mythologie ?


Oui, et depuis tout gosse (surtout le mythe de Pan). Le premier bouquin de non-fiction que je me sois payé avec mon argent de poche était un précis de mythologie grecque. Les mythologies, et l’histoire des religions plus généralement, sont à mes yeux une source inépuisable d’histoires et d’apprentissages.

Quels sont tes projets en cours ? Nouvelles ou romans ? Les deux à la fois ?
Au niveau des nouvelles, j’ai plusieurs commandes sur le feu pour des anthologies dont les thèmes me plaisent beaucoup. J’espère être en mesure de les honorer.

Au niveau des romans, j’ai achevé la rédaction d’un texte qui court actuellement les éditeurs. Et je suis en train de travailler sur un texte se déroulant dans le monde de La Loi du désert, qui sera mis en illustration par LePixx. Si tout va bien, l’ouvrage devrait sortir en 2014, aux éditions du Riez. Pas mal de boulot, donc. Et c’est tant mieux !

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