CLARKE Susanna

Piranèse

Susanna Clarke en est, apparemment, au moins à son troisième livre, même si je ne connaissais pas le second, Les dames de Grâce Adieu, recueil de nouvelles semble-t-il. Le premier connu, Jonathan Strange & Mr Norrell, était déjà, comme celui-ci, à la limite entre le fantastique et la science-fiction, entre l’histoire cachée emplie de magie et l’uchronie, et a remporté le Hugo.

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Jonathan Strange et Mr. Norrell

Il faut approcher de ce texte avec une ombrelle de taffetas gris perle, un gros lapin blanc à moustache et à horloge, et dans un sac à main Liberty, juste deux sachets d’Earl Grey royal Ceylan, cousus à la main par des orphelines taïwanaises aveugles. On permettra tout au plus aux grands nerveux de siffloter quatre ou cinq notes d’un one-step aussi langoureux qu’oublié. Sinon, pour tous, le zen est de rigueur. Comme à chaque fois que l’on s’approche d’un temple vaudou pour participer à un énième sacrifice humain (ouaip, les gros ne crient plus autant qu’avant).

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Jonathan Strange et Mr. Norrell

  Ce livre, je l’ai acheté (shame on me !) pour son packaging. Il est tout simplement impressionnant. Un pavé noir que l’on remarque de loin. Qui intrigue. Un peu comme le monolithe de 2001, l’Odyssée de l’Espace (pour ceux qui se souviennent encore de ce qu’était le cinéma). Et qui fait rêver tout autant. On s’en approche, on le soupèse, on le feuillette. On s’envole vers l’ailleurs des contemplations.

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