Dernière bataille, cycle Dragon Master (La)
La guerre est terminée.
Les soldats et maîtres dragonniers ont reprit le chemin de leur doux foyer.
Mais cela ne dure qu’un temps.
Quand on est fait pour l’aventure, on ne peut rester bien longtemps sédentaire.
Notre héros, Hal, chef dragonnier puissant et respecté, est trahi par son épouse.
N’ayant plus d’attaches dignes de ce nom, il décide de partir découvrir cette chose qui extermine leurs dragons.
Pour cela, il lui faut traverser cette vaste mer inconnue et débarquer sur une terre inexplorée.
Un équipage de volontaires triés sur le volet se joindra à lui pour affronter mille dangers.
Alors, je sais, c’est peut-être bête comme chou, mais l’avantage de ce troisième opus est qu’il n’est pas forcément nécessaire de lire les précédents ouvrages pour comprendre celui-ci.
Il n’y a rien qui me gave plus lorsque je lis une saga : revenir sur les volumes antérieurs sous peine de ne plus rien comprendre.
Imaginez un instant, vous regardez le tétralogie "Alien" et au troisième (celui de Fincher), vous devez revisionner celui de Scott (le premier pour les 36987 qui ne suivent pas) afin de comprendre.
Non !
Bah d’accord. Si on ne peut plus rien dire.
Pour cette ultime combat, Bunch nous livre un roman plein d’aventures.
Sur mer et sur terre.
L’aventure comme il a l’habitude de nous an abreuver est bel et bien au rendez-vous.
Nous sommes dans un univers d’hommes.
Des vrais.
Avec, bien entendu, leur défaut et leurs qualités (Faute volontaire. La gente féminine inversera d’elle-même les pluriels).
Ils sont loyaux envers leur capitaine, qualité primordiale pour ce genre d’escapade.
Un roman agréable à suivre, une bonne part de fantasy comme les amateurs de Bunch attendent avec une certaine fébrilité.
Par contre, je trouve les combats pas assez "saignants".
Des dragons se combattent en plein vol avec des griffes comme mon bras sans vraiment de réels dégâts.
Je chipote un peu, mais quand même, quand ça castagne et bien, ça doit castagner.
Quoiqu’il en soit, ce dernier opus tient toutes ses promesses et c’est toujours reposant de s’évader dans des contrées inexplorées.
La dernière bataille de Chris BUNCH, cycle Dragon Master, traduction de Anne-Virginie TARALL, illustration de Didier GRAFFET (Chapeau bas pour cette illustration.), MILADY, coll. Fantasy n° (89), avril 2010, 384 pages, 20 euros, 978-2-8112-0295-8