Chant des Malpas (Le)

Au pays des Malpas, la jeune et jolie Eiledon se promène paisiblement avec son amie Carlotta. Soudain, le temps se gâte, les animaux fuient l’orage comme la peste, puis arrive le drame. Eiledon est touchée de plein fouet par un éclair. Par miracle, elle en réchappe. Mieux ! Un pouvoir lui a été donné. Lorsqu’elle ouvre les lèvres, une note s’échappe et soigne les souffrances de ceux qui croisent son chemin. Il n’en faut pas plus pour que le Cardinal cherche à se l’approprier avant que le Roi n’en soit avisé. Il envoie donc ses sbires enlever la jeune fille, mais les mousquetaires Cambaladéros et Parcoeur veillent !


Voici une sympathique petite histoire de mousquetaires. L’influence d’Alexandre Dumas va sans dire. On a droit au Cardinal, à ses intrigues et à ses sbires, aux mousquetaires, à leur bravoure et à leur camaraderie. Quant au roi, il est jeune et souffre de mélancolie. Incapable d’assumer son rôle, peut-être sera-t-il sauvé par le don d’Eiledon ? L’histoire fait la part belle aux duels à l’épée, aux grandes répliques à la Cyrano, tout en restant accessible à un large public. D’un point de vue graphique, le dessin reste très classique, mais dénote d’un gros boulot sur les expressions caricaturées des visages et de la gestuelle. Sur le fond, il ne faut pas s’attendre à une révolution. Ca se laisse lire, puis se range.

Titre : Le chant des Malpas

Editeur : Dargaud

Scénario : Pierre Boisserie

Dessin : Nicolas Bara

Couleurs : Claire Champion

Nb de pages : 68

Dépôt légal : octobre 2006

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