Destination Univers

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Destination Univers

L’Univers a longtemps fait rêver mais la fièvre de la découverte spatiale s’est peu à peu éteinte, pas chez tout le monde, heureusement.

Deux écrivains reconnus, Jeanne-A Debats et Jean-Claude Dunyach, ont pris la direction de ce recueil pour proposer huit nouvelles axées sur le grand espace, les voyages intersidéraux et les rencontres du troisième type.

On remarquera le très bon récit d’Olivier Gechter (Le Gambit de Hunger), qui suit les traces d’une chasseuse de prime qui rencontre un gibier mortellement dangereux. Le récit est bien mené, bien écrit, et l’auteur maintient le suspense jusqu’au final assez sombre.

Évaporation et sublimation d’Anthony Boulanger est une nouvelle délicate et originale qui raconte la naissance du monde et le sort que l’Homme, enfermé dans sa vision étriquée, réserve à ce qu’il ne connaît pas. Un récit de qualité.

La relation de l’homme aux extraterrestres est le plus souvent présentée négativement, comme chez Laurent Genefort qui dans un récit classique, montre les ravages de la cupidité humaine (Les Dieux bruyants). Thomas Geha voit l’homme servir de pions à deux espèces extraterrestres en conflit, dans un récit qui reprend un thème connu de la SF (Les Tiges).

L’autre fait peur, le grand espace également, comme dans Le Marathon des trois lunes d’Aurélie Ligier, où une flotte de colons rencontre une maladie virulente. Une nouvelle noire, dure, intéressante.

Trois autres textes de Célia Deiana, Anne Fakhouri et Olivier Paquet complètent le recueil et proposent de suivre le destin d’enfants dans ces sociétés futuristes.

Anthologie : Destination Univers, dirigée par Jeanne-A Debats et Jean-Claude Dunyach, illustré par Alexandre Dainche, aux éditions Griffe d’Encre

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Commentaires

ce serait sympa d’écrire mon nom correctement, merci ^^
et merci pour l’article.

Désolée, CELA a été corrigé. Je relis tout mais n’ayant pas l’ouvrage en main, les orthographes nominales m’échappent.

Mes excuses pour cette erreur, la première en 200 chroniques !

L’antho est pour l’instant sur ma pile à lire. Donc, Thomas, tu risques de voir une seconde chronique sur Phénix et sur mon blog. Mais je ne peux pas encore te dire quand je le lirai.