Chansons de la terre mourante T2
Ce deuxième volume ne dépare pas le premier, que ce soit par les auteurs ou par la qualité des textes, qui évoquent tous avec talent l’univers de Vance. Certains se rapprochent plus du style de Vance, comme Matthew Hugues nous l’avait déjà montré dans son « Brillion noir », d’autres s’en éloignent davantage, comme Neil Gaiman qui commence par présenter l’histoire comme les souvenirs racontés dans un bar par un échappé de la fin des temps. Seul Lucius Shepard utilise, presque à contre-emploi, Cugel, mais tous respectent les créations et idées de Vance et, pour le lecteur, l’évocation fonctionne toujours. Il est plaisant de voir les récits écrits par Tanith Lee (traduit par Florence Dolisi), Paula Volsky (traduit par Célia Chazel), Tad Williams (traduit par Emmanuel Chastellière), Lucius Shepard (traduit par Jean-Daniel Brèque), Matthew Hugues (traduit par Patrick Dusoulier), Elisabeth Moon (traduit par Pierre-Paul Durasanti), John C. Wright (traduit par Emmanuel Chastellière) et pour finir ce volume, Neil Gaiman (traduit par Éric Holstein).
En attendant la fin de l’anthologie, le troisième et dernier volume.
Chansons de la terre mourante, T2, Actu SF 2013, 424 p., couverture d’Andy Brase, 19€, ISBN978-2-91768954-7