Brûlure du chocolat (La)

Zoé, 29 ans, écrivain de profession, sous le choc d’une grave nouvelle, a perdu la mémoire et ne se souvient absolument plus de sa vie passée. Elle se réveille donc face à une famille d’inconnus. Ses proches, son père, sa mère, sa sœur, son frère jumeau, vont essayer de solliciter ses souvenirs pour tenter de forcer les portes de son cerveau cadenassé.

Zoé va de révélation en révélation et tente de voir clair dans cette vie qu’elle ne reconnaît pas. Elle n’aime pas l’homme qu’elle doit épouser dans quelques jours ; elle apprend qu’elle a un amant ; elle essaye de découvrir qui est l’homme avec qui elle parlait quand elle a eu son malaise ; elle doit envoyer le manuscrit de son prochain roman…

Barbara Abel parvient à capter notre attention et nous entraîne dans une tendre réflexion sur l’identité. Et si notre vie n’avait de sens que grâce aux souvenirs de nos émotions et des moments passés avec nos proches ?

Roman divertissant certes. Roman qui parfois se rapproche du polar avec cette quête d’une vie à reconstruire. Mais aussi roman subtil sur le rôle du passé, du présent et de l’avenir. Barbara Abel possède une belle plume et son histoire se croque comme un bon morceau de chocolat…

Interview Barbara Abel, La Brûlure du chocolat, 326 p., Fleuve Noir