Littérature de l’Imaginaire

  Si vous vous souvenez bien, je n’avais pas aimé le précédent roman de nos deux amis, « Les Eveillés ». Ici tout est différent. Les années 50, quatre scientifiques traversent la jungle amazonienne en quête d’une espèce de singes muets. Ce qu’ils vont découvrir va changer leur vie. 60 ans plus tard, Nina Scott dirige une équipe de cueilleurs d’essences rares pour l’industrie américaine. Elle découvre les vestiges d’un site magnifique, où les singes sont silencieux et les arbres recouvrent des charniers. Alors que la mort frappe ses compagnons, elle est miraculeusement épargnée.

Une île, la « 365 ». Une oasis dans un monde dévasté par les tempêtes, un endroit où la vie est possible tant qu’on respecte des règles comme « pas de stylos », pas de livres, pas d’ordinateurs, pas de contestation des règles édictées par la Mère Nourricière. Son portrait est partout : dans les maisons, dans les salles d’école.

Les Editions de La Clef d’argent, bien connues de nos lecteurs pour ses découvertes en, littérature de l’Imaginaire, lancent une collection Jeunesse inaugurée par ce roman de Pierre Gemme. Avec un nom pareil, l’auteur ne peut offrir que des joyaux. Et ce roman en est un, vraiment, même si la pierre n’est pas peut-être pas totalement polie, et manque d’achèvement. Les amateurs de post-cataclysme aimeront.

Cassandre est une jeune fille de 17 ans, qui, comme son auguste ancêtre, prédit l’avenir et que personne le croit. Elle n’a aucun souvenir avant ses 17 ans et est, de ce fait, un peu paumée dans la vie et à la recherche d’elle-même. Elle fuit notre société et se réfugie chez des personnages qui habitent une décharge pour, eux-aussi, se cacher de notre société qui ne vaut plus rien. Ensemble, ils veulent essayer de sauver le monde en tentant de faire comprendre à leurs congénères qu’ils sont menacés par la surpopulation, la pollution, les guerres, les épidémies et le terrorisme.