Stradivarius de Goebbels (Le)
En 1943, au nom du rapprochement entre l'Allemagne nazie et l'empire du Japon, Joseph Goebbels offre un Stradivarius à Nejiko Suwa, une jeune virtuose japonaise venue étudier à Berlin. Un geste politique en forme de cadeau empoisonné : le violon a d'abord appartenu à un musicien juif assassiné et, hanté par son âme, il refuse de sonner. Sommée de jouer à travers l'Europe au nom de la propagande nazie, Nejiko répète nuit et jour pour s'approprier le Stradivarius, en vain.Après-guerre, Félix Sitterlin est chargé par les autorités de la France libre de retrouver l'instrument confisqué.