Je ne dirais pas que c’est nul et archi nul, mais je ne vois pas ou je n’ai pas vu la ou les démarches de l’auteur. Ni de l’éditeur. Le scénario est pour moi hors sujet. Complètement à côté de tout ce que nous chérissons.  Je peux vous classer ce roman dans tous les genres que vous voudrez, mais loin de moi l’idée de le ranger dans la SF ou le Fantastique. Pire, l’horreur.

Il faut d’abord s’arrêter sur l’intéressant éditorial du rédac’ chef, François Manson, qui s’interroge sur le succès de la fantasy, puis du steampunk, au détriment de la science-fiction : s’agirait-il de tourner le dos à notre réalité, et à ses difficultés ? Heureusement, certains auteurs de SF empruntent une voie plus optimiste, tels Alastair Reynolds ou... David Brin.

Ce recueil s’adresse, essentiellement, à ceux qui ont lu les deux séries de Tad Williams, Autremonde et L’arcane des épées.

Au commencement de ce livre, rien moins que le commencement du monde, tel qu’un scribe de l’irrationnel en témoignerait, contemporain de l’éclosion de toute chose grâce aux forces d’un vaste esprit cosmique. Et Jonathan Black de dérouler la trame chronologique de l’Histoire sous ce point de vue strictement idéaliste.