Soumis par Georges Bormand le jeu, 09/07/2020 - 06:00
Pour conclure sa série de Canopus in Argo, Doris Lessing nous présente l’effondrement d’un (petit) empire spatial de cinq planètes, convoité par l’empire de Sirius qui joue ici le rôle du méchant rival de Canopus qu’il n’avait pas dans les volumes précédents, tandis que Shammat, présenté comme l’ennemi dans le volume 3, semble ici jouer le rôle d’un perturbateur méchant, mais totalement inefficace.
Soumis par Georges Bormand le lun, 05/08/2019 - 06:00
Quatrième volet de sa série Canopus in Argo, ce roman « polaire », puisque Doris Lessing raconte dans la postface comment elle a été impressionnée par l’histoire des expéditions tragiques de Scott dans l’Antarctique, raconte en fait comment les Canopéens, représentés ici par le seul envoyé Johor, se révèlent incapables de sauver, et même d’évacuer, les habitants d’une planète que, contrairement à Rohanda devenue Shikasta objet du premier et du troisième roman de la série, ils n’ont même pas jugé utile de doter d’un nom et qui est frappée par une glaciation qui détruit progressivement toute vie
Soumis par Georges Bormand le lun, 25/06/2018 - 06:00
Cela fait bien vingt ans que j’attendais que les lecteurs français aient accès à la suite de cette série dont les deux premiers volumes, plus « litt gen », métaphysiques, étaient parus en français sans référence à leur appartenance à la fiction spéculative (SF alias science-fiction) que revendiquait pourtant leur auteur au nom de l’élargissement de la littérature et de sa libération.
Soumis par Véronique De Laet le jeu, 03/05/2018 - 06:00
Doris Lessing est couronnée du prix Nobel de littérature 2007. C’est dire qu’on a là, en mains, un ouvrage un peu hors norme que beaucoup considèrent comme un des fleurons de sa carrière.
Ce livre est surprenant à plusieurs titres. Mais d’abord, le résumé de la 4e de couverture, non parce que je suis perplexe mais parce qu’il est succinct, complet mais mystérieux.
Soumis par Georges Bormand le ven, 22/12/2017 - 06:00
Ce roman est le second de la série Canopus dans Argo : Archives, série de cinq romans publiés comme de science-fiction par Doris Lessing. Comme le premier, il a pu être publié en France, au Seuil, comme de la littérature « blanche » parce que, même si la description d’un monde totalement différent du monde « réel » demande son classement dans la SF au même titre que La horde du contrevent ou Kalpa Imperial qui l’ont précédé chez La Volte, l’absence de références scientifiques précises autorise le mensonge « littéraire, non scientifique ».
Soumis par Georges Bormand le sam, 24/12/2016 - 06:00
Bien que le recueil dans lequel figuraient ces trois novellas, The Grandmothers, ait contenu un quatrième texte apparenté à la science-fiction, The reason for it, que j’avais apprécié et que Doris Lessing a toujours cultivée (ouvertement dans sa série « Canopus in Argo » et dans les deux romans Mara et Dann et L’histoire du général Dann, discrètement dans d’autres œuvres comme les Mémoires d’une survivante), ce recueil français ne contient que les trois études psychologiques et sociologiques sur les mésaventures qu’entraîne l’amour pour les femmes, des rappels des problématiques liées aux diff
Soumis par Georges Bormand le lun, 21/11/2016 - 06:00
Comme le rappelle l'introduction que Doris Lessing a écrite en 1978, quand ce roman est paru, le premier d'une série que son auteur voulait de science-fiction (et qui, à partir du troisième opus, en respectera vraiment les tropes et les règles), « le vieux roman réaliste se transforme également sous l'influence de ce que l'on appelle, de façon impropre, le roman d'anticipation ».
Soumis par Equipe Phenix le ven, 06/06/2014 - 10:58
Le premier, Mara et Dann, est un livre que je désirais lire depuis longtemps : j’ai apprécié d’autres romans de Doris Lessing, dont certains sont étiquetés (pas toujours à juste titre) « science-fiction » et d’autres, bien qu’étiquetés « romans », sont des œuvres d’anticipation à plus ou moins court terme. La déception n’en est que plus forte à la fin de ma lecture.Parce que le monde décrit est assez difficile à raccorder au nôtre.