Critiques

Ernest, il se lève le matin et part à l’école. Là bas, il tire le pantalon du proviseur, car il aimerait repartir avec sa maman. L’après-midi, il entame son boulot à la banque. Il est directeur et ça ne rigole pas avec les clients, même si ce sont ses enfants. Parmi ses proches, Ernest connaît Gilberte. C’est une dame qui se colle tout le temps à lui ou aux autres, car elle a peur d’être enlevée par des extra-terrestres. D’ailleurs, ils sont là, tout près. Ils attendent patiemment au pied de leur soucoupe volante le moment où elle se retrouvera toute seule.

Un polar écrit à l’énergie... Au coeur, au ventre... Une histoire de l’Amérique profonde. 181 pages pour dire toutes les injustices d’une société qui a oublié un bon nombre de ces citoyens dans les marges de ses cahiers de comptabilité au nom du libéralisme. Les Ozarks, une région désolée où des humains se sont repliés sur eux-mêmes, sur leur coutumes, sur leur consanguinité.... Désolée et désolante, la région est âpre. L’hiver est plus que rigoureux. Il déchire la peau comme une lame de rasoir...

Depuis toujours, l’Or du Rhin est gardé par trois nymphes rusées et manipulatrices. Mais un jour, le seigneur nain Alberich se présente à elles. Il est humble, modeste et timide. Pourtant, il s’avance et leur offre de sa plus belle prose. Commence un jeu de railleries de la part des nymphes amusées. Désespéré, Alberich se jette à l’eau. Il coule. Il touche le fond. Lorsque, soudain, il surgit des eaux, l’Or à la main. Le métal précieux l’a rendu fou, ivre de pouvoir et de vengeance.

J’ai lu ce livre pour dépanner une bibliothécaire. C’est dire avec quel enthousiasme je m’y suis collée. Et quelques pages plus tard, et bien, j’y étais collée justement. Pas question de lâcher le bouquin. J’étais piégée. Le feu me brûlait les joues tandis qu’il dévorait le Pays d’Alasea. C’est le problème avec les livres de fantasy, ils charment les grands lecteurs, ceux qui aiment les aventureuses et copieuses paginations qui vous font aller dans un autre monde que celui de la médiocre réalité. Ils vous enchantent les enfances qui sont à vif au-dedans de vous.

Yves Fréhel travaille pour la Torent, un laboratoire biologique américain. Il expérimente une hormone capable de ralentir considérablement le vieillissement humain. Mais un jour, son travail fait l’objet d’un article de presse. Le journaliste prétend que la « Créatine B » est au point et qu’elle est une « hormone d’éternité ». Sans même savoir si l’article est fondé, tout le monde se met en quête d’Yves Fréhel. Une nuit, deux hommes surgissent chez lui. Dans la course poursuite qui s’en suit, Yves est tué d’une balle dans le dos. Tous ses proches sont présents à l’enterrement.

Entre deux lectures, entre deux livres, je dérive, libre mais en malaise… Je cherche un livre où m’enrêver au loin... Et c’est sur celui-ci que je tombe comme lorsqu’on tombe quand on commence à s’endormir et qu’on chute, qu’on chute jusque sur le matelas avec comme une racine qui vous attache au lit… Voilà, c’était pile poil le livre où dériver sans attache, sans amarre, un livre où les mots vous délient du réel par des images à la manière des montres voilées de Dali.

L’Humanité vient de perdre une bataille décisive. La seconde vague s’apprête à surgir de l’hyperespace et plus personne n’est là pour les escorter. Pendant ce temps, Palliger tente de sauver sa peau face aux Nominoss et aux Phasmides qui ont pris le contrôle mental des troupes militaires sur Hope. Sa mission est simple. Trouver un émetteur et transmettre un signal d’alerte à la seconde vague. Mais arrivera-t-il à temps ? Jasper et les Incertains n’auront-ils pas leur mot à dire ?

La part des ténèbres Au début de Spider-Man 3, on retrouve Peter Parker là où on l’avait laissé à la fin du 2ème volet. Il a fini par accepter tout ce qu’engendre le fait d’être devenu un super-héros, bien malgré lui, avec les devoirs que cela entraîne et les sacrifices qu’il doit consentir pour faire le Bien. S’il a enfin réussi à concilier son amour pour Mary Jane et ses responsabilités de super-héros, ce n’est pas pour autant qu’il n’a plus de problèmes, bien au contraire.

  37 victimes à son actif et il court toujours. « C’est le zodiaque qui vous parle… j’aime tuer les gens. C’est tellement plus excitant que la chasse. L’Homme est le plus dangereux des gibiers ». Ravivé ce drame des année 60/70 sur la côte californienne dans votre esprit à travers celui d’un tueur et de son poursuivant : l’inspecteur David Toschiquatre. Des dessinateurs, 4 point de vues, un serial killer en liberté.