Critiques

A nouveau, un numéro particulier. Cette fois, il publie les nouvelles lauréates d’un concours lancé par le Ministère français de la Défense, qui a voulu consulter les auteurs de SF sur le thème du réchauffement climatique. En voici le résultat, en neuf nouvelles (la dixième, de Jean-Louis Trudel, a déjà été publiée dans Galaxies n° 3).

Ensemble de planches qui racontent une histoire métaphorique. Souvent un seul dessin dans un cadre pour l’histoire, mais du hors cadre très fignolé. Comment un homme identifie une chose perdue, ignorée de tous, l’aide pour arriver dans un centre d’objets perdus, repart pour trouver le monde des objets sans nom… et puis l’oublie car comme les autres, son attention est portée sur autre chose. C’est quasi le hors cadre qui est le plus surprenant dans la finesse du graphisme et de l’information affichée.

Postulat audacieux et un peu iconoclaste, bien dans l’air du temps : et si Dieu n’était plus intéressé par le sort de la Terre ? Ici Bob a 17 ans… S’il s’est bien amusé à créer la Terre, depuis que la testostérone est plus importante dans son cerveau que les neurones, il se moque de tout sauf des ados terriennes de son âge qu’il séduit à tour de bras, jette ou se fait jeter. Le pire de tout c’est que son humeur dirige la météo et que seul son secrétaire tente de maintenir un semblant d’organisation dans la Création.

Ensemble de dessins de Shaun Tan, avec une introduction de l’auteur. Dessins imaginaires, croquis du réel ou griffonnages sont les trois parties. J’avoue un faible pur la planche 59 (Language of the sea), la 60 sans titre (on pourrait dire « l’ours contre le dragon ») et la 61 (Tender Morsels), extrêmement jolie. Les croquis aussi ont ma préférence et même les gribouillis sont pas mal du tout. A la fin du livre, une liste du noms des œuvres et une traduction pour les planches qui contiennent du texte anglais. Joli. L’oiseau roi et autres dessins par Shaun Tan, Gallimard Jeunesse

En direct de la quatrième de couv’

Des jumeaux, Jad et Claris, vivent les derniers beaux moments d’une civilisation récente qui implose. Ils sont dotés de pouvoirs surnaturels, ce qui est un peu gênant puisque la société précédente avait justement péri suite à des incidents concernant l’abus du virtuel, de la technologie et du surnaturel.

Après nous avoir sorti le premier tome de l’intégrale John Carter de Edgar Rice Burroughs, Omnibus nous propose La légende de Tarzan. Le livre comprend les cinq premiers tomes du cycle. C’est-à-dire : - Tarzan, seigneur de la jungle  Le retour de Tarzan  Tarzan et les fauves  Le fils de Tarzan

Michael Grant a écrit : « BZRK est l’histoire d’une conspiration visant à étendre son empire sur le monde en contrôlant artificiellement l’esprit humain grâce à l’utilisation de machines minuscules, invisibles à l’œil nu, dérivées des nanotechnologies. Pris dans cette conspiration, nos héros et leurs ennemis sont confrontés à la folie et à la mort »….

En 1970, une révolution renverse le pouvoir aux Pays-Bas. L’année suivante, elle s’étend à la Belgique puis au Luxembourg. L’ancien Benelux est aujourd’hui, au coeur de l’Europe, le pays le plus fermé du monde.

Après la récente « Encyclopédie Tarzan » de Michel Vannereux, dont Marc Van Buggenhout fit ici même une critique enthousiaste, voici la réédition des cinq premiers romans de la série, soit :  Tarzan, Seigneur de la jungle  Le Retour de Tarzan  Tarzan et ses Fauves  Le Fils de Tarzan  Tarzan et lesJjoyaux d’Opar