Littérature

Nous sommes en 1992 à San Francisco, et non en 2019 à Los Angeles. Rick Deckard est un chasseur de primes qui traque non pas les répliquants, mais des androïdes Nexus 6 destinés à servir les humains dans toutes les tâches y compris les plus ingrates. La fondation qui les fabrique s’appelle Rosen, et non Tyrell. Deckard ne vit pas seul, mais avec sa femme, Iran, dans un immeuble en partie abandonné. La Terre a été dévastée par une guerre nucléaire, tous ceux qui ont pu fuir se sont installés dans les colonies comme Mars.

Au cours d’une intervention chez l’ancien directeur de cabinet du gouverneur du New Jersey, Odessa Hardwicke se voit contrainte d’abattre son collègue et mentor. Celui-ci, pris d’un moment de folie, tue le principal suspect et tente d’égorger sa jeune fille. Au moment de son décès, Odessa croit voir comme une ombre quitter l’enveloppe corporelle de son collègue. Profondément perturbée, mise à pied en attendant l’enquête officielle, elle se voit contrainte d’accepter des basses besognes comme celle de vider le bureau d’un vieil agent, Earl Solomon.

Après une guerre sans merci pour le contrôle de l’épice, mais aussi la domination aux confins de l’univers, Paul Atreides est devenu empereur, un Dieu vivant. Un trône qu’il doit aux habitants d’Arakis, les Fremen, dont il a pris comme compagne un de ses membres, Chani. Mais désormais autant haï que vénéré, Paul, dont la prescience (cette capacité de lire dans les âmes est dans l’avenir) est quasi infinie, se demande si tous ces sacrifices ne sont pas vains.

Connemara emprunte son titre à la chanson éponyme de Michel Sardou parue en 1981. Une chanson qui évoque une certaine nostalgie, mais aussi un certain nombre de soirée estudiantines où passent immanquablement les mêmes ritournelles, Alexandrie de Claude François, On va s’aimer de Gilbert Montagné, ou encore Images et Gold…