Littérature de l’Imaginaire

Il s’agit d’une eutopie, d’une utopie positive qui imagine que, face à l’effondrement généralisé, une petite ONG soutenue par l’ONU organise la création d’une communauté adelphique, c’est-à-dire basée sur une morale non compétitive. Un phalanstère anarchiste remis à jour et disposant des technologies modernes, basé sur les principes énoncés sur Internet par l’inspiratrice et narratrice du livre, Wen, et par une IA instruite à l’aide des dits principes.

Nous retrouvons dans ce roman des personnages et le cadre de la série dystopique qu’a entamée Ferrailleurs des mers. Tool (outil), la créature mi-homme, mi-machine qui avait entrepris de reconstruire une zone de liberté dans les Cités englouties, est sur le point d’en parachever la conquête lorsque son ancien supérieur, le général Caroa qui dirige les armées de la multinationale Mercier, lance ses drones tueurs pour anéantir Tool. Qui échappera miraculeusement à la destruction et va entreprendre sa vengeance...  

Lorsque l’astronaute May Knox se réveille dans l’espace, c’est amnésique, extraite brutalement d’un caisson de réanimation dont les réserves sont épuisées, perdue quelque part du côté de Jupiter, et seule.  Son vaisseau, le Hawking II, a subi de graves avaries, son équipage a disparu, elle ne parvient pas à entrer en contact avec la Terre.  Plus grave, ses réserves en oxygène sont limitées et le vaisseau risque d’exploser. Dans cette immensité glacée, un seul espoir : réussir à joindre son mari Stephen, qui dirige la mission… Jusqu’à ce qu’elle apprenne qu’ils se sont séparés…  

Nouveaux parce qu’une partie des œuvres picturales ou photographiques de ce livre avaient déjà fait l’objet d’un livre antérieur, tiré à 30 exemplaires, Les mystères de la chambre noire. Beaucoup de lecteurs ignorent que, comme il le raconte dans ce livre, Philippe Curval a été photographe avant d’être écrivain et a réalisé un certain nombre de collages, qui s’apparentent à ceux de Man Ray, souvent surréalistes, même si Philippe Curval, contrairement aux surréalistes du Groupe, ne croit pas au hasard et à l’écriture automatique, mais construit ses photo-montages selon un but, une idée.