Littérature de l’Imaginaire

Après une soirée « film d’horreur » hilarante, Valentin, Cédric et Zoéline, trois adolescents qui adorent frissonner de peur vont vivre en live une expérience digne des meilleurs récits d’épouvante. Le décor est une maison sinistre à souhait, close comme un coffre-fort de l’enfer et les damnés qui la hantent font froid dans le dos. De quoi les combler de bonheur ! Ou de peur… Car le pire, le monstre, le cauchemar pour de vrai, n’a rien d’un gag… Il n’a pas de visage, ne parle pas, n’émet aucun son en se déplaçant. Et lorsque se produit la rencontre… il est trop tard pour fuir.

J’étais impatiente de faire un nouveau voyage avec les mots de J.V. Jones dont j’avais particulièrement apprécié les péripéties et l’humour dans les trois volumes composant "Le livre des mots". C’est donc avec un à priori favorable que je suis entrée en lecture et ça a bien failli mal tourner.

André Gide déclarait : « Ce n’est pas avec de bons sentiments qu’on fait de la bonne littérature ». Pour n’être pas une loi mathématique absolue, cette loi se vérifie statistiquement avec un intervalle de confiance de 99 %. Et le volume que je viens de lire en est hélas un témoin de plus.

Voici un curieux livre, une réflexion philosophique et historique dans lequel on peut se demander quel rôle joue la variation SF représentée par le remplacement des avions japonais par des dragons, alors même que les avions américains sont conservés. Comme sont conservées toutes les phases de la guerre telle qu’elle a eu lieu dans notre espace-temps, et rien ne permet de penser que les citations de personnages ayant existé dans notre histoire aient été modifiées.