Littérature de l’Imaginaire

Suite de « L’invasion », nos 5 héros découvrent les limites de leurs pouvoirs, luttent contre leur proviseur (houlà, ca doit en faire rêver, de damner le pion à ce « personnage » pas souvent rigolo de la vie des élèves !) qui a un E.T. dans la tête. Toujours « cool », j’aime bien cette série, clairement destinée à des 10-13 ans. Bonne passerelle entre la littérature enfantine et celle des adolescents. Superbe couverture pour cette collection avec un hologramme de l’animorphose du personnage central du livre.

Cette série, qui compte en anglais six volumes (j’espère que le dernier achève l’histoire), propose le développement d’un certain nombre d’idées intéressantes sur la confrontation possible de plusieurs lignes de temps différentes et donc sur les contacts entre des mondes plus ou moins développés. Mais sa parution trop lente en France rend pour les non-anglophones la lecture de plus en plus frustrante à chaque volume, aussi longtemps que la série n’est pas entièrement disponible.

1888. Dans la noirceur de Londres, un quartier se distingue par ses habitants. Whitechapel est connu pour abriter la lie de la ville et s’y aventurer revient à tenter de se suicider. Depuis l’arrivée de Dracula comme Prince Consort de la Reine Victoria, rien ne s’est amélioré. Les prostituées vampires côtoient leurs homologues humaines, les lieux de débauche proposent de boire du sang en plus de la drogue, mais la misère frappe indifféremment.

L’Ange de la mélancolie est un recueil de courts textes, suivis par Quand je serai grand je serai mort qui présente également des textes courts. L’écriture de Nicolas Liau est dense, intense, recherchée et sollicite fortement le lecteur à travers des textes polis, ciselés. La plupart des textes sont écrits à la première personne du singulier ou s’adresse au héros. Beaucoup de “je” et de “tu”, donc, qui donnent un côté intimiste aux textes.