Angel, l’Indien blanc

Nous suivons les aventures d’un métis, né d’une mère européenne enlevée par un Indien. Angel n’a pas eu la vie facile : d’abord esclave d’Indiens, puis enfant martyr d’un maître démoniaque, il s’enfuit à la nage pour arriver comme passager clandestin d’un navire.

De là, repéré, il devient moussaillon par la force des choses et un pu souffre-douleur. Quand il est pris en otage par une tribu locale, il s’épanouit et trouve sa voie au sein d’une peuplade des glaces, qui chasse le phoque.

Mais il s’enfuit car il n’est pas le seul otage et retrouve par miracle le navire, en bien piètre état après un hiver coincé par les glaces.

C’est vrai qu’on sent beaucoup l’inspiration « Jack London » dans ce roman. Roman bien trop court à mon goût car finalement, c’est surtout sur une année de la vie d’Angel. Avant c’est la mise en situation et la fin est juste assez mystérieuse pour garder de la magie et assez rassurante à savoir qu’Angel a trouvé un équilibre.

On retrouve bien la poésie de François Place déjà présente dans « La douane volante », le côté mystère de la terre et des légendes, c’est très agréable à lire et les plus jeunes, public cible, n’auront probablement pas besoin de plus.

Signalons aussi la très soigneuse description de la tribu des Woanoas, surtout que la communication entre nos héros et ces « hommes à deux bouches » est assez limitée.

Chouette moment d’aventures

Angel, l’indien blanc par François Place, Casterman