DIDIER Sébastien 01

Auteur / Scénariste: 

Afin de compléter ma critique de ton roman, je te propose le petit jeu des questions sans piège, libre à toi d’y répondre comme tu le sens !

Je ne t’oublie pas… en quelques mots, qui est Sébastien Didier pour qu’on ne l’oublie pas ?

Je suis Niçois et je vis dans la région avec ma famille. Je suis un grand amateur de polars et thrillers bien sûr, mais aussi de cinéma, nouvelles technologies, de tennis et d’histoire. J’ai commencé à écrire il y a une vingtaine d’années mais de façon assez décousue. Ce n’est qu’en 2017 que j’ai pu mettre un point final à mon premier roman, écrit pour un concours d’écriture sur le net. 

 

Je ne t’oublie pas… ton livre de chevet et/ou celui que tu emporterais partout même sur une ile déserte ?

Mon livre de chevet…. Je dirais peut-être Ecriture, mémoires d’un métier de Stephen King qui est pour moi la bible de ce métier. Un ouvrage essentiel (il en existe assez peu de bons en fait) et suffisamment simple et vulgarisé pour que chacun y trouve matière à en tirer quelque chose.

Mais sur une île déserte je pense que j’emporterais plutôt un livre du style La survie pour les nuls ou un guide de Mike Horn :).

 

Je ne (vous) oublie pas… mes auteurs fétiches, ceux qui m’inspirent ?

S’il ne devait en rester qu’un ce serait King. Pour des monuments tels que Le Fléau ou 22/11/63. Pour son style d’écriture, unique. C’est le seul auteur qui arrive à me « débloquer » en cas de panne d’écriture. J’aime cette proximité qu’il instaure avec le lecteur. 

Je lis aussi beaucoup de thrillers US comme Coben, Gardner, Slaughter mais ma préférence va à Linwood Barclay dans lequel je retrouve tout ce que j’aime : des personnages forts, une intrigue diabolique à couper au couteau et beaucoup d’humour. Je suis aussi un fan inconditionnel de Philip Kerr.

 

Je ne t’oublie pas… toi, l’idée de base du récit… comment a-t-elle germé dans ton esprit ?

Au début, j’avais l’idée de départ, la disparition d’une mère de famille, et le dénouement (plus ou moins). J’avais aussi l’envie de faire du lieu où se déroule la majeure partie de l’histoire, le Bellevue Park, un personnage à part entière. 

Et ensuite, j’ai creusé, tenté, essayé, je suis revenu en arrière. La magie de l’écriture dénoue pas mal de problèmes et montre la voie. Pour le reste il faut un peu mettre le cerveau en chauffe. 

 

Je n’oublie pas… mes sources d’inspiration : plutôt faits divers ? Presse ? Une idée qui nait comme ça ? Et tiens, pendant qu’on y est, pourquoi les snuff movies ?

Un peu tout en réalité. Presse, lectures, cinéma… L’idée peut venir de n’importe où, du film que l’on a vu la veille ou d’une conversation avec un collègue de boulot. Ou bien quelquefois elle vous traverse l’esprit sans qu’on s’y attende, comme une flèche. 

Je suis un grand amateur de snuff movies, j’en regarde souvent le soir avant d’aller dormir en sirotant une bonne verveine… Lol. Non en réalité cette idée a germé de façon assez simple. Ce sont les personnages qui me l’ont imposée. Cela devait être ainsi. Il y a quand même un film qui m’avait pas mal marqué à l’époque (il y a plus de 20 ans) à la fois par le thème qu’il abordait et la façon dont il était réalisé. C’est 8MM avec Nicolas Cage, que je cite d’ailleurs dans le livre. Je me souviens que le pitch était ultra accrocheur : un milliardaire vient de décéder et sa famille retrouve dans un coffre caché une vidéo de snuff. Ils engagent un détective privé pour savoir si le film est réel ou pas. Et si la fille a vraiment été tuée. Le genre de résumé qui tient en deux phrases mais qui vous prend tout de suite en otage. Un peu comme un Coben, qui est le roi de la 4ème de couverture à mon sens. Ex : Votre femme meurt, vous assistez à son enterrement et 8 ans après vous la croisez dans la rue mais elle ne vous reconnait pas. Bam ! Une seule phrase et vous vous dîtes : je veux savoir. 

Enfin il y a la musique qui peut aussi être source d’idées intéressantes. Les lecteurs de Je ne t’oublie pas comprendront ;) .

 

Je ne (vous) oublie pas… mes rituels d’écriture : soir ou matin ? Café ou thé ? Silence ou musique ?

Plutôt le soir et avec du café (trop). Toujours en musique, au casque. J’aime la rythmique que la musique insuffle à l’écriture. 

 

Je ne t’oublie pas, toi le lecteur… et je te livre quelques anecdotes sur mon prochain roman.

Alors, je suis en train de travailler deux romans. Le premier est celui qui était arrivé en finale du concours Thriller VSD 2018 mais que j’ai intégralement repris car une grande partie ne me satisfaisait pas. Il est quasiment terminé à l’heure actuelle. Le second est encore à ses débuts mais j’avance bien. Et surtout, pour les deux je sens que je tiens une intrigue qui me convient et que j’aimerais lire moi-même. C’est déjà le principal. Quand on écrit ce que l’on a envie de lire, on ne peut pas se tromper :).

 

Je ne t’oublie pas, enfin, toi mon collègue auteur… De qui te sens tu le plus proche actuellement dans le monde impitoya-ableuuu des auteurs de polar/thriller ? Arriverais-tu à écrire un roman à quatre mains ?

J’ai fait beaucoup de belles rencontres pour le moment dans ce milieu, notamment au sein de la team Hugo Thriller. Je suis très proche de Vincent Hauuy que je connais depuis le concours Thriller VSD 2017 auquel j’avais participé mais beaucoup trop tard (t’en as eu de la chance, Vincent ;) ). Il a eu un succès immense et mérité avec Le tricycle rouge et ce sont forcément des belles histoires qui inspirent. Nous avons beaucoup de goûts littéraires en commun notamment notre admiration pour Stephen King. Et je pense que nous avons une vision assez similaire de l’écriture. Si je devais écrire un 4 mains ça serait avec lui je pense. Nous en parlons même en riant de temps à autres. Qui sait, dans cinq ou dix ans… ;)

 

Merci d’avoir joué le jeu pour Phénix-web !

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