Taken

Soumis par Josèphe Ghenzer le mer, 27/02/2008 - 18:24

Réalisateur:

Jamais sans ma fille

L’enlèvement

Bryan est un vétéran des services secrets américains désormais à la retraite qui a bien du mal à se reconvertir dans le civil. Dans le passé, ses activités l’avaient souvent tenu éloigné de sa famille et lui ont d’ailleurs coûté son mariage. Il fait maintenant tout pour rentrer dans les bonnes grâces de Kim, sa fille de 17 ans, mais il a beaucoup de mal à rivaliser avec le nouveau mari de son ex-femme dont les énormes revenus lui permettent d’offrir à sa belle-fille tout ce qu’elle désire. Lorsque Kim lui annonce tout de go qu’elle désire aller passer ses prochaines vacances en Europe avec sa meilleure amie, il est résolument contre, estimant que cela est bien trop dangereux par les temps qui courent. Devant l’insistance de son ex-femme, il finit par céder mais ne peut s’empêcher de donner à Kim avant son départ un téléphone portable en lui faisant promettre de l’appeler impérativement au moins une fois par jour. Quelques heures après leur arrivée à Paris, les deux jeunes filles se font kidnapper par plusieurs individus qui ont brutalement fait irruption dans l’appartement qu’on leur avait prêté. Cet enlèvement s’est produit (comme par hasard !) alors que Kim était justement en communication téléphonique avec son père. Elle a alors l’occasion de lui donner une brève description de leurs ravisseurs. Bryan saute dans le premier avion à destination de Paris et part sur les traces de ceux qui ont eu le malheur d’oser s’en prendre à sa fifille chérie et adorée. Après avoir repris contact avec de vieilles connaissances de son ancien job, il découvre assez rapidement que sa fille a, en fait, été enlevée par des mafieux albanais qui, entre autres activités illicites, se livrent sans aucun état d’âme à la traite des blanches. Bryan sait qu’il dispose au maximum de 4 jours pour retrouver sa fille avant qu’elle ne disparaisse à tout jamais dans la nature. Il entame alors une chasse à l’homme impitoyable et tous les coups seront permis pour sauver sa fille.

History of violence

Dans Taken, réalisé par Pierre Morel (à qui on doit Banlieue 13) d’après un scénario écrit par Besson, on assiste, une fois passée la 1ère bobine, à une succession de scènes d’action très musclées qui s’enchaînent sans se soucier le moins du monde de la vraisemblance de ce qu’on voit à l’écran. Une fois arrivé à Paris, Bryan ne dispose que de peu de temps pour retrouver sa fille, c’est donc un compte à rebours (un peu à la façon de 24 Heures Chrono) qui dicte alors son rythme à l’intrigue. Courses-poursuites, cascades, échanges de tirs nourris, explosions, tabassages en règle parfois même à la limite de la torture pure et simple… rien de nous est épargné dans cette avalanche d’hyper violence purement gratuite. Ici tout est “brut de décoffrage”, le père en quête de sa fille fonce dans le tas sans même réfléchir ni se préoccuper de ce qui se passe autour de lui et on ne compte plus les “dommages collatéraux”. Du coup, comparativement le scénario des Promesses De L’Ombre nous semble rétrospectivement avoir fait preuve de “finesse dans ce monde de brutes”. On se demande alors ce que Liam Neeson est venu faire dans cette galère.